PROGRAMMATION OCTOBRE 2006
Japon, 2001, 1h47, VOSTF, animation
À Metropolis, mégapole futuriste, les humains cohabitent avec les robots. Le gigantesque gratte-ciel Ziggurat abrite l'élite despotique de la société, tandis que les pauvres et les robots sont condamnés à une vie souterraine misérable. Le détective Shunsaku Ban et son jeune assistant Kenichi y recherchent le docteur Laughton, un scientifique trafiquant d’organes humains...
« Au-delà des très riches univers personnels de Tezuka Osamu et de Fritz Lang (…), le Metropolis de Rintaro et Otomo, œuvre fusionnelle par excellence, puise sa substance à des sources très diverses. Depuis les mythologies bibliques et antiques jusqu'à la culture populaire du siècle dernier, ce conte philosophico-politique déploie une très large palette de références. »
Johan Scipion.
« Metropolis fascine par son propos humaniste remarquable, mais est également une référence en matière de dessin animé. Souci du détail, modernité de l’animation, pertinence de l’utilisation des techniques : tout aura été fait avec lucidité et talent ! Toutes les scènes de foule bénéficient d’une animation traditionnelle fabuleuse. Le résultat est étonnant et chacun sera surpris par le nombre de personnages animés séparément dans une même scène. Un travail de titan qu’on avait précédemment pu observer dans Akira. L’utilisation des computer graphics (pour les images de synthèse) fut un choix intelligent et revendiqué. Ce procédé d’animation fut ainsi réservé aux vues d’ensemble et aux vues de la ville. On est époustouflé par le résultat : effets de profondeur sublimés, nouveaux mouvements de caméra inventés, l’aspect inhumain de la mégalopole ressort encore mieux. Rintaro confia à ce sujet : "L’utilisation des computer graphics est équivalente au rodéo américain. L’outil est comme un cheval sauvage qui peut devenir fou s’il est mal dirigé, mais, pour peu qu’un artiste le maîtrise bien, ce même outil peut devenir l’un des meilleurs atouts pour l’animation". Là où l’animation traditionnelle permet de gérer 6 niveaux d’animation en un même temps, l’ordinateur peut en faire évoluer jusqu’à 200 ! Et le résultat est sans pareil, faisant de Metropolis une pierre d’angle dans l’histoire des techniques d’animation. »
Animeland.
« Les influences s'entrechoquent avec fracas dans ce Metropolis, fable d'un monde rétro-futuriste, hybridation de graphismes à l'ancienne (Paul Grimault ou le Little Nemo de Windsor McKay) et de design contemporain (une architecture monumentale magnifiée par l'usage de la 3D). »
Alex Masson.
« Katsuhiro Otomo adapte une bande dessinée d'Osamu Tezuka (...), inspirée d'un univers pré-existant : celui du Metropolis de Fritz Lang. Davantage d'une filiation, c'est d'une réincarnation qu'il s'agit. »
Nicolas Chemin, Les Cahiers du Cinéma.
« Au-delà des très riches univers personnels de Tezuka Osamu et de Fritz Lang (…), le Metropolis de Rintaro et Otomo, œuvre fusionnelle par excellence, puise sa substance à des sources très diverses. Depuis les mythologies bibliques et antiques jusqu'à la culture populaire du siècle dernier, ce conte philosophico-politique déploie une très large palette de références. »
Johan Scipion.
« Metropolis fascine par son propos humaniste remarquable, mais est également une référence en matière de dessin animé. Souci du détail, modernité de l’animation, pertinence de l’utilisation des techniques : tout aura été fait avec lucidité et talent ! Toutes les scènes de foule bénéficient d’une animation traditionnelle fabuleuse. Le résultat est étonnant et chacun sera surpris par le nombre de personnages animés séparément dans une même scène. Un travail de titan qu’on avait précédemment pu observer dans Akira. L’utilisation des computer graphics (pour les images de synthèse) fut un choix intelligent et revendiqué. Ce procédé d’animation fut ainsi réservé aux vues d’ensemble et aux vues de la ville. On est époustouflé par le résultat : effets de profondeur sublimés, nouveaux mouvements de caméra inventés, l’aspect inhumain de la mégalopole ressort encore mieux. Rintaro confia à ce sujet : "L’utilisation des computer graphics est équivalente au rodéo américain. L’outil est comme un cheval sauvage qui peut devenir fou s’il est mal dirigé, mais, pour peu qu’un artiste le maîtrise bien, ce même outil peut devenir l’un des meilleurs atouts pour l’animation". Là où l’animation traditionnelle permet de gérer 6 niveaux d’animation en un même temps, l’ordinateur peut en faire évoluer jusqu’à 200 ! Et le résultat est sans pareil, faisant de Metropolis une pierre d’angle dans l’histoire des techniques d’animation. »
Animeland.
« Les influences s'entrechoquent avec fracas dans ce Metropolis, fable d'un monde rétro-futuriste, hybridation de graphismes à l'ancienne (Paul Grimault ou le Little Nemo de Windsor McKay) et de design contemporain (une architecture monumentale magnifiée par l'usage de la 3D). »
Alex Masson.
« Katsuhiro Otomo adapte une bande dessinée d'Osamu Tezuka (...), inspirée d'un univers pré-existant : celui du Metropolis de Fritz Lang. Davantage d'une filiation, c'est d'une réincarnation qu'il s'agit. »
Nicolas Chemin, Les Cahiers du Cinéma.
SEANCES
Mardi 18 octobre à 20h30
Vendredi 20 octobre à 18h30
Samedi 21 octobre à 20h30
Dimanche 22 octobre à 16h30
Vendredi 20 octobre à 18h30
Samedi 21 octobre à 20h30
Dimanche 22 octobre à 16h30