PROGRAMMATION FÉVRIER 2006
France, 1958, 1h50
avec Jacques Tati, Jean-Pierre Zola, Alain Bécourt, Lucien Frégis, Dominique Marie, Betty Schneider, Jean-François Martial
avec Jacques Tati, Jean-Pierre Zola, Alain Bécourt, Lucien Frégis, Dominique Marie, Betty Schneider, Jean-François Martial
Dans un quartier moderne où tout est très (trop) bien agencé habitent M. Arpel, son épouse et leur fils Gérard, que cette vie sans saveur ennuie. L'intrusion dans la famille de M. Hulot, le frère de Madame, personnage rêveur et plein de fantaisie, sème le trouble dans cet univers aseptisé, d'autant plus qu'il devient rapidement le meilleur ami de Gérard.
« La chronique est subtile, gorgée de gags sonores, truffée de clins d’œil, de plaisanteries visuelles jamais appuyées. »
Jean-Luc Douin, Télérama
« Vous connaissez le sujet. Un couple, les Arpel, représente la réussite sociale, celle-là même que pourraient recommander des magazines comme Marie-France. Lui est un homme d’affaires sérieux, elle une parfaite maîtresse de maison. Tout est neuf chez eux, la maison, le jardin géométrique, le gravier. Dans cet univers fonctionnel, il manque le goût de la vie et des terrains vagues, l’esprit de laisser-aller, d’école buissonnière.
Cet esprit que le jeune fils Arpel découvrira chez son oncle, Monsieur Hulot, le « raté de la famille ». Celui-ci est heureux; il vit dans un petit quartier de St Maur où chacun se connaît, où l’on se rend de menus services en vertu d’un code très simple : la gentillesse. L’arrivée de Monsieur Hulot dans la vie des Arpel – cette maison pourrait se situer n’importe où – va provoquer des catastrophes. Seul le petit garçon prendra la main de son oncle, son complice et son ami.
Il n’y a pas de message dans mon film. Cependant, je peux dire que je suis frappé par l’indifférence du monde moderne. Que signifient la réussite, le confort, le progrès si personne ne connaît plus personne, si l’on enlève les immeubles faits à la main pour les remplacer par du béton, si l’on déjeune dans des vitrines au lieu de se retrouver dans des petits restaurants où l’on a envie de parler, si l’épicerie ressemble à la pharmacie, si l’on change le modèle de sa voiture pour le plaisir d’avoir des feux rouges différents et de nouvelles poignées ? (…) Je pense qu’il existe deux sortes de réalisateurs : ceux qui font des films commerciaux, et il en faut, et les autres qui doivent se lancer à fond dans l’inconnu. »
Jacques Tati, Le Monde, 24 avril 1958
« La chronique est subtile, gorgée de gags sonores, truffée de clins d’œil, de plaisanteries visuelles jamais appuyées. »
Jean-Luc Douin, Télérama
« Vous connaissez le sujet. Un couple, les Arpel, représente la réussite sociale, celle-là même que pourraient recommander des magazines comme Marie-France. Lui est un homme d’affaires sérieux, elle une parfaite maîtresse de maison. Tout est neuf chez eux, la maison, le jardin géométrique, le gravier. Dans cet univers fonctionnel, il manque le goût de la vie et des terrains vagues, l’esprit de laisser-aller, d’école buissonnière.
Cet esprit que le jeune fils Arpel découvrira chez son oncle, Monsieur Hulot, le « raté de la famille ». Celui-ci est heureux; il vit dans un petit quartier de St Maur où chacun se connaît, où l’on se rend de menus services en vertu d’un code très simple : la gentillesse. L’arrivée de Monsieur Hulot dans la vie des Arpel – cette maison pourrait se situer n’importe où – va provoquer des catastrophes. Seul le petit garçon prendra la main de son oncle, son complice et son ami.
Il n’y a pas de message dans mon film. Cependant, je peux dire que je suis frappé par l’indifférence du monde moderne. Que signifient la réussite, le confort, le progrès si personne ne connaît plus personne, si l’on enlève les immeubles faits à la main pour les remplacer par du béton, si l’on déjeune dans des vitrines au lieu de se retrouver dans des petits restaurants où l’on a envie de parler, si l’épicerie ressemble à la pharmacie, si l’on change le modèle de sa voiture pour le plaisir d’avoir des feux rouges différents et de nouvelles poignées ? (…) Je pense qu’il existe deux sortes de réalisateurs : ceux qui font des films commerciaux, et il en faut, et les autres qui doivent se lancer à fond dans l’inconnu. »
Jacques Tati, Le Monde, 24 avril 1958
SEANCES
mercredi 1er février à 15h
jeudi 2 février à 18h30
samedi 4 février à 15h
dimanche 5 février à 16h
jeudi 2 février à 18h30
samedi 4 février à 15h
dimanche 5 février à 16h