INTÉGRALE ERIC ROHMER-SECONDE PARTIE • JANVIER 2015
France, 1969, 1h50
avec Jean-Louis Trintignant, Françoise Fabian, Marie-Christine Barrault
NUM
avec Jean-Louis Trintignant, Françoise Fabian, Marie-Christine Barrault
NUM
Dans Clermont-Ferrand l’hiver, un jeune ingénieur catholique, récemment arrivé dans la ville, rencontre presque en même temps deux jeunes femmes qui l’attirent, l’une, très libre, spirituelle et ironique, l’autre croyante, pratiquante et mystérieuse… Comment faire d’un débat sur le pari de Pascal entre un catholique et un marxiste un film en forme de joute et d’une discussion entre un homme et une femme sur la sincérité un suspense, tel fut le pari de Rohmer. Son film probablement le plus austère et qui fut son plus grand succès commercial. Dialogues, utilisation des lieux, jeu des comédiens, un condensé d’intelligence cinématographique.
"Réécrit à partir d’un scénario qui devait se dérouler au départ pendant la Seconde Guerre mondiale et ses couvre-feux, Ma nuit chez Maud sort en 1969 comme le troisième volet des contes moraux d’Éric Rohmer. À mi-chemin entre le film de critique au sens kantien du terme et la bluette hasardeuse si chère aux cinéastes de sa génération, il s’agit probablement d’une des épopées philosophiques les plus réussies de Rohmer. Parce que le cinéma, ici, n’a pas pour finalité d’apprendre à mourir mais celle d’apprendre à vivre avec les contradictions intrinsèques à chaque être humain. Ce divertissement tant haï par un Pascal à l’avant-garde du jansénisme est renversé en hymne à la foi en l’homme."
Ariane Beauvillard, Critikat
"Réécrit à partir d’un scénario qui devait se dérouler au départ pendant la Seconde Guerre mondiale et ses couvre-feux, Ma nuit chez Maud sort en 1969 comme le troisième volet des contes moraux d’Éric Rohmer. À mi-chemin entre le film de critique au sens kantien du terme et la bluette hasardeuse si chère aux cinéastes de sa génération, il s’agit probablement d’une des épopées philosophiques les plus réussies de Rohmer. Parce que le cinéma, ici, n’a pas pour finalité d’apprendre à mourir mais celle d’apprendre à vivre avec les contradictions intrinsèques à chaque être humain. Ce divertissement tant haï par un Pascal à l’avant-garde du jansénisme est renversé en hymne à la foi en l’homme."
Ariane Beauvillard, Critikat
Séances
Lundi 19/01 18:30
Vendredi 23/01 20:30
Dimanche 25/01 14:15
Vendredi 23/01 20:30
Dimanche 25/01 14:15