L'AMÉRIQUE DES MARGES • OCTOBRE-NOVEMBRE 2016
USA, 1974, 1h23, VOSTF • avec Marylin Burns, Allen Danziger
INT -16 ANS • NUM • VERSION RESTAURÉE
INT -16 ANS • NUM • VERSION RESTAURÉE
En chemin vers la maison familiale de l'un d'entre eux, un groupe d'amis tombe sur une famille de cannibales... Père des films de slasher, à l'origine de plusieurs suites, et grand inspirateur de pléthore de titres du cinéma d'horreur (la série Saw), Massacre à la tronçonneuse célèbre son 40ème anniversaire dans une superbe restauration, supervisée par Tobe Hooper lui-même.
"Réalisé en 1974 par le cinéaste américain Tobe Hooper, Massacre à la tronçonneuse s’inspire en partie de la vie du meurtrier Ed Gein, connu pour avoir profané de nombreuses sépultures et collectionné des restes humains – Alfred Hitchcock s’en est également inspiré pour son personnage de Norman Bates dans Psychose (1960). Le tournage du film est particulièrement éprouvant : les acteurs – pour la plupart des inconnus originaires du Texas – et les techniciens sont contraints de travailler à un rythme effréné durant trente-deux jours afin de ne pas dépasser le budget alloué de 65 000 dollars. Tobe Hooper livre ici un incroyable chef-d’oeuvre d’épouvante tourné en 16 mm, dénonçant tout à la fois la famille traditionnelle américaine, le « capitalisme cannibale » et les mensonges répétés du gouvernement face à la débâcle de la guerre du Vietnam. Le film sort en octobre 1974 aux États-Unis avec la mention « R – Restricted », interdisant son visionnage aux mineurs de moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte. Sa carrière internationale est encore plus compliquée puisque le film est rapidement interdit de projection dans de nombreux pays – dont la France – durant de longues années. Les attaques répétées de la censure contribuent en grande partie à l’énorme succès de Massacre à la tronçonneuse, unanimement considéré comme l’un des meilleurs films d’horreur de tous les temps.
Avec ses compatriotes George A. Romero (La Nuit des morts-vivants, 1968) et Wes Craven (La Dernière Maison sur la gauche, 1972), Tobe Hooper est l’un des précurseurs du slasher : leurs films font figure de modèles d’un genre cinématographique ultra-influent (Souviens-toi… l’été dernier de Jim Gillespie en 1997, La Colline a des yeux d’Alexandre Aja en 2006), à l’origine de nombreuses franchises comme Halloween ou Vendredi 13."
Carlotta Films
"Massacre à la tronçonneuse tient le pari, pour la première fois, de n'accorder aucune pause. Toutes les situations clés du cauchemar - le lieu vers lequel on est attiré alors qu'on dirait le fuir, la poursuite où l'on est constamment sur le point d'être rattrapé, la chute - se répètent à l'infini, "en boucle", jusqu'à faire participer le spectateur à la folie ambiante. On peut d'ailleurs revoir le film, en connaître par coeur les situations. Il garde sa fraîcheur. L'angoisse renaît. C'est bien la preuve qu'il s'agit d'un rêve, aux figures inusables."
Michel Mardore, Le Nouvel Observateur, 14 mai 1982.
"Réalisé en 1974 par le cinéaste américain Tobe Hooper, Massacre à la tronçonneuse s’inspire en partie de la vie du meurtrier Ed Gein, connu pour avoir profané de nombreuses sépultures et collectionné des restes humains – Alfred Hitchcock s’en est également inspiré pour son personnage de Norman Bates dans Psychose (1960). Le tournage du film est particulièrement éprouvant : les acteurs – pour la plupart des inconnus originaires du Texas – et les techniciens sont contraints de travailler à un rythme effréné durant trente-deux jours afin de ne pas dépasser le budget alloué de 65 000 dollars. Tobe Hooper livre ici un incroyable chef-d’oeuvre d’épouvante tourné en 16 mm, dénonçant tout à la fois la famille traditionnelle américaine, le « capitalisme cannibale » et les mensonges répétés du gouvernement face à la débâcle de la guerre du Vietnam. Le film sort en octobre 1974 aux États-Unis avec la mention « R – Restricted », interdisant son visionnage aux mineurs de moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte. Sa carrière internationale est encore plus compliquée puisque le film est rapidement interdit de projection dans de nombreux pays – dont la France – durant de longues années. Les attaques répétées de la censure contribuent en grande partie à l’énorme succès de Massacre à la tronçonneuse, unanimement considéré comme l’un des meilleurs films d’horreur de tous les temps.
Avec ses compatriotes George A. Romero (La Nuit des morts-vivants, 1968) et Wes Craven (La Dernière Maison sur la gauche, 1972), Tobe Hooper est l’un des précurseurs du slasher : leurs films font figure de modèles d’un genre cinématographique ultra-influent (Souviens-toi… l’été dernier de Jim Gillespie en 1997, La Colline a des yeux d’Alexandre Aja en 2006), à l’origine de nombreuses franchises comme Halloween ou Vendredi 13."
Carlotta Films
"Massacre à la tronçonneuse tient le pari, pour la première fois, de n'accorder aucune pause. Toutes les situations clés du cauchemar - le lieu vers lequel on est attiré alors qu'on dirait le fuir, la poursuite où l'on est constamment sur le point d'être rattrapé, la chute - se répètent à l'infini, "en boucle", jusqu'à faire participer le spectateur à la folie ambiante. On peut d'ailleurs revoir le film, en connaître par coeur les situations. Il garde sa fraîcheur. L'angoisse renaît. C'est bien la preuve qu'il s'agit d'un rêve, aux figures inusables."
Michel Mardore, Le Nouvel Observateur, 14 mai 1982.
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