FESTIVAL INTERCULT 2012
Allemagne, 1925, 2h33, VOSTF
avec Brigitte Helm, Alfred Abel, Rudolf Klein-Rogge, Gustav Fröhlich
VERSION RESTAURÉE INÉDITE
avec Brigitte Helm, Alfred Abel, Rudolf Klein-Rogge, Gustav Fröhlich
VERSION RESTAURÉE INÉDITE
Metropolis, en 2026, est une fabuleuse mégapole futuriste organisée selon un système de castes. Des ouvriers travaillent dans la ville souterraine pour assurer le bonheur de ceux qui vivent à l’étage des hommes libres dans les jardins suspendus de la ville. Entre les deux niveaux, des technocrates s’assurent du bon fonctionnement des machines. Mais Maria, devenue robot, mènera les ouvriers vers la révolte...
" "Lorsque j’ai lu pour la première fois le manuscrit de Thea von Harbou, j’ai tout de suite compris que le travail qui m’attendait allait de très loin dépasser mes précédentes réalisations", déclara Fritz Lang. Metropolis la futuriste ne pouvait qu’être le fruit de l’imagination, car il n’existait pas de style moderne qui exprime la complexité de cette mégalopole. Le projet est gigantesque, la ville est un mélange de modèles réduits, de trucages et de décors. Gratte-ciels art déco, autoroutes et jardins suspendus, Tour de Babel composent le cœur de la cité. Cette modernité apparente a un prix : elle ne vit que grâce à la sueur et au sang de milliers d’ouvriers qui se tuent littéralement à activer des machines qui ne produisent rien, mais qui réclament leur lot quotidien de morts et de blessés. Dans la ville basse, des équipes de nuit exténuées croisent des équipes de jour qui se jettent dans les ascenseurs qui les mèneront à M, la machine centrale. M comme Metropolis, M comme mutter (maman), M comme Moloch, la divinité païenne des Phéniciens et des Ammonites. Comme l’antique Moloch-Baal, la machine avale ses enfants, se repaît de leur chair. Toute mauvaise manipulation des leviers est sanctionnée sur le champ. C’est ce que découvrira le jeune Freder (Gustav Fröhlich) quand il descendra dans les souterrains à la recherche de Maria (Brigitte Helm). Si les ouvriers symbolisent le prolétariat opprimé par le capitalisme, Maria, elle, représente le renouveau, la virginité et la foi. Maria réconforte les masses oppressées, elle prêche dans les catacombes de Metropolis, véritable chapelle qui rappelle les lieux de rencontre des premiers Chrétiens. Elle offre un espoir qui effraie le dirigeant, concepteur de la cité, Joh Fredersen (Alfred Abel), père du jeune Freder. Le prénom Joh renvoie à Jéhovah, le Dieu biblique. Monopoliste et dictateur, Fredersen contrôle Metropolis de son bureau, entouré de consoles et de téléphones de surveillance. Tel le leader moderne, il règne grâce à la communication et l’information."
Dave Garver, Dvd Classik
" "Lorsque j’ai lu pour la première fois le manuscrit de Thea von Harbou, j’ai tout de suite compris que le travail qui m’attendait allait de très loin dépasser mes précédentes réalisations", déclara Fritz Lang. Metropolis la futuriste ne pouvait qu’être le fruit de l’imagination, car il n’existait pas de style moderne qui exprime la complexité de cette mégalopole. Le projet est gigantesque, la ville est un mélange de modèles réduits, de trucages et de décors. Gratte-ciels art déco, autoroutes et jardins suspendus, Tour de Babel composent le cœur de la cité. Cette modernité apparente a un prix : elle ne vit que grâce à la sueur et au sang de milliers d’ouvriers qui se tuent littéralement à activer des machines qui ne produisent rien, mais qui réclament leur lot quotidien de morts et de blessés. Dans la ville basse, des équipes de nuit exténuées croisent des équipes de jour qui se jettent dans les ascenseurs qui les mèneront à M, la machine centrale. M comme Metropolis, M comme mutter (maman), M comme Moloch, la divinité païenne des Phéniciens et des Ammonites. Comme l’antique Moloch-Baal, la machine avale ses enfants, se repaît de leur chair. Toute mauvaise manipulation des leviers est sanctionnée sur le champ. C’est ce que découvrira le jeune Freder (Gustav Fröhlich) quand il descendra dans les souterrains à la recherche de Maria (Brigitte Helm). Si les ouvriers symbolisent le prolétariat opprimé par le capitalisme, Maria, elle, représente le renouveau, la virginité et la foi. Maria réconforte les masses oppressées, elle prêche dans les catacombes de Metropolis, véritable chapelle qui rappelle les lieux de rencontre des premiers Chrétiens. Elle offre un espoir qui effraie le dirigeant, concepteur de la cité, Joh Fredersen (Alfred Abel), père du jeune Freder. Le prénom Joh renvoie à Jéhovah, le Dieu biblique. Monopoliste et dictateur, Fredersen contrôle Metropolis de son bureau, entouré de consoles et de téléphones de surveillance. Tel le leader moderne, il règne grâce à la communication et l’information."
Dave Garver, Dvd Classik
Séance unique
Dimanche 14 octobre 2012 à 18:00
(reprise en janvier 2013 dans le cadre de la Séance des Ciné Sup')
Retouvez toute la programmation du Festival Intercult 2012 sur www.intercult.fr
(reprise en janvier 2013 dans le cadre de la Séance des Ciné Sup')
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