PHILONÉMA - CINÉ PHILO • AVRIL 2013
Suède, 1952, 1h27,VOSTF
avec Lars Ekborg, John Harryson, Harriet Andersson, Georg Skarstedt
CINÉ SUP / CINÉ PHILO
avec Lars Ekborg, John Harryson, Harriet Andersson, Georg Skarstedt
CINÉ SUP / CINÉ PHILO
Monika, jeune fille éprise de liberté, et Harry, jeune livreur, fuient leur famille et partent vivre sur une île...
Ce sommet de légèreté, ce manifeste de liberté cinématographique allait éblouir les cinéastes de la Nouvelle Vague.
"L'île est une bonne métaphore générale de ce monde à part que constitue la micro-société d'un tournage. Ce n'est pas autre chose que raconte le film : un couple qui vit un moment de grâce amoureuse loin du social, mais qui sent sourdement que l'été prendra fin et que l'utopie à laquelle ils ont voulu croire avec la foi du charbonnier va se fracasser contre le mur de la réalité au retour à la ville."
Alain Bergala
"Un film d'Ingmar Bergman, c'est, si l'on veut, un vingt-quatrième de seconde qui se métamorphose et s'étire pendant une heure et demie. C'est le monde entre deux battements de paupières, la tristesse entre deux battements de cœur, la joie de vivre entre deux battements de mains."
"Il faut avoir vu Monika rien que pour ces extraordinaires minutes où Harriett Andersson, avant de recoucher avec un type qu'elle avait plaqué, regarde fixement la caméra, ses yeux rieurs embués de désarroi, prenant le spectateur à témoin du mépris qu'elle a d'elle-même d'opter involontairement pour l'enfer contre le ciel. C'est le plan le plus triste de l'histoire du cinéma."
Jean-Luc Godard, Arts n°680
Ce sommet de légèreté, ce manifeste de liberté cinématographique allait éblouir les cinéastes de la Nouvelle Vague.
"L'île est une bonne métaphore générale de ce monde à part que constitue la micro-société d'un tournage. Ce n'est pas autre chose que raconte le film : un couple qui vit un moment de grâce amoureuse loin du social, mais qui sent sourdement que l'été prendra fin et que l'utopie à laquelle ils ont voulu croire avec la foi du charbonnier va se fracasser contre le mur de la réalité au retour à la ville."
Alain Bergala
"Un film d'Ingmar Bergman, c'est, si l'on veut, un vingt-quatrième de seconde qui se métamorphose et s'étire pendant une heure et demie. C'est le monde entre deux battements de paupières, la tristesse entre deux battements de cœur, la joie de vivre entre deux battements de mains."
"Il faut avoir vu Monika rien que pour ces extraordinaires minutes où Harriett Andersson, avant de recoucher avec un type qu'elle avait plaqué, regarde fixement la caméra, ses yeux rieurs embués de désarroi, prenant le spectateur à témoin du mépris qu'elle a d'elle-même d'opter involontairement pour l'enfer contre le ciel. C'est le plan le plus triste de l'histoire du cinéma."
Jean-Luc Godard, Arts n°680
Séance unique
Mardi 16 avril • 20:30 • Suivi d'une conférence par Florent Guénard , Maître de conférences, spécialisé en philosophie morale et politique et philosophie du XVIIIe siècle
