GB, 1975, 1h30, VOSTF
Collège au Cinéma 2012/13 - 2e trimestre - 6è/5è
Collège au Cinéma 2012/13 - 2e trimestre - 6è/5è
La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde : La Quête du Graal selon les Monty Python. Le roi Arthur accompagné de son fidèle serviteur Patsy, part à la recherche du Saint Graal, le calice dans lequel Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang et la sueur du Christ. L'histoire commence sur les tentatives du roi Arthur de recruter des chevaliers de la Table ronde à travers l'Angleterre. Plusieurs d'entre elles se révèlent vaines, la rencontre du Chevalier Noir, par exemple. La quête s'avère périlleuse et semée d'obstacles... Diverses séquences font désormais partie de la légende Monty Python telles que celle du Lapin de Troie, du géant tricéphale, des chevaliers du "Ni", de la Sainte Grenade d'Antioche ou encore du Pont de la Mort. Les Monty Python parodient aussi bien les films épiques et d’aventure, que la figure du héros, avec l'excellence d'un humour "british" radical, excentrique et absurde : nonsense, comique de répétition, ruptures dans la narration, personnages capable de développer des raisonnements totalement dénués de sens sous une apparente logique...
"En somme, jouer le jeu avec un certain sérieux enfantin et s’en moquer en lâchant au sein d’un univers codifié des grains de sable qui enrayent la machine amplifient son ridicule. Ainsi chaque scène, chaque plan est une porte ouverte sur toute forme de digression. S’y engouffre un courant d’air humoristique aussi libre que dévastateur. Cette réappropriation toute personnelle (bien que collective) de la mythique légende du roi Arthur, donnant libre cours à une certaine forme d’imagination enfantine, évoque aussi bien la manipulation de Playmobils que les frasques farfelues et jouissives d’un certain Don Quichotte et met en place un univers où la version coconuts du galop des chevaux a tout à fait sa raison d’être."
Amélie Dubois, Les Inrockuptibles
"En somme, jouer le jeu avec un certain sérieux enfantin et s’en moquer en lâchant au sein d’un univers codifié des grains de sable qui enrayent la machine amplifient son ridicule. Ainsi chaque scène, chaque plan est une porte ouverte sur toute forme de digression. S’y engouffre un courant d’air humoristique aussi libre que dévastateur. Cette réappropriation toute personnelle (bien que collective) de la mythique légende du roi Arthur, donnant libre cours à une certaine forme d’imagination enfantine, évoque aussi bien la manipulation de Playmobils que les frasques farfelues et jouissives d’un certain Don Quichotte et met en place un univers où la version coconuts du galop des chevaux a tout à fait sa raison d’être."
Amélie Dubois, Les Inrockuptibles