PROGRAMMATION MARS 2005
USA, 1996, 1h39, VOSTF, int -12 ans
avec Christopher Walken, Chris Penn, Isabella Rossellini, Vincent Gallo
avec Christopher Walken, Chris Penn, Isabella Rossellini, Vincent Gallo
New York, années 30. Le jeune gangster Johnny Tempio est abattu de trois balles dans la poitrine. Chez les Tempio, l'heure est au recueillement, avant la vengeance. Johnny était en confrontation directe avec Spoglia, le boss de la famille rivale. Pour Ray, son frère aîné, il faut s'attaquer aux Spoglia, même si toute la famille doit en pâtir.
« Funèbre, cette cérémonie cinématographique l’est de bout en bout. Point de romantisme ni de charme rétro dans cette reconstitution des années 30, mais des hommes incapables de faire le bien, malgré leur meilleure volonté, et des madones magnifiques qui assistent, impuissantes, au triomphe du chaos. A travers une forme épurée d’une suprême élégance, Abel Ferrara dépasse largement les lois mécaniques de l’action pour composer la photographie mouvante d’une fin de règne. Un monde nocturne, sans futur, où les jeux sont faits, où le mal a depuis longtemps rongé la vie de ces gangsters misérables et pathétiques. Un désastre d’où se détachent l’immense Christopher Walken, plus mort vivant que jamais, et Chris Penn, totalement imprévisible. »
Jacques Morice (Télérama)
« Dans cette évocation des forces invisibles circulant de façon souterraine, l’énergie de cinéma de Ferrara trouve son plein régime. Si la scène de violence finale est si impressionnante, c’est justement parce qu’elle advient vraiment comme éruption, sans avoir été préparée à l’avance, comme si elle prenait le film par saisissement. C’est cette aptitude au happening qui fait tout le prix du cinéma de Ferrara, et tout particulièrement de The Funeral. Alors même que sa thématique personnelle devient presque trop identifiable, Ferrara parvient toujours à surprendre son spectateur, en lui décrochant des uppercuts qui le laissent KO. »
Jean-Marc Lalanne (Les Cahiers du Cinéma)
« Funèbre, cette cérémonie cinématographique l’est de bout en bout. Point de romantisme ni de charme rétro dans cette reconstitution des années 30, mais des hommes incapables de faire le bien, malgré leur meilleure volonté, et des madones magnifiques qui assistent, impuissantes, au triomphe du chaos. A travers une forme épurée d’une suprême élégance, Abel Ferrara dépasse largement les lois mécaniques de l’action pour composer la photographie mouvante d’une fin de règne. Un monde nocturne, sans futur, où les jeux sont faits, où le mal a depuis longtemps rongé la vie de ces gangsters misérables et pathétiques. Un désastre d’où se détachent l’immense Christopher Walken, plus mort vivant que jamais, et Chris Penn, totalement imprévisible. »
Jacques Morice (Télérama)
« Dans cette évocation des forces invisibles circulant de façon souterraine, l’énergie de cinéma de Ferrara trouve son plein régime. Si la scène de violence finale est si impressionnante, c’est justement parce qu’elle advient vraiment comme éruption, sans avoir été préparée à l’avance, comme si elle prenait le film par saisissement. C’est cette aptitude au happening qui fait tout le prix du cinéma de Ferrara, et tout particulièrement de The Funeral. Alors même que sa thématique personnelle devient presque trop identifiable, Ferrara parvient toujours à surprendre son spectateur, en lui décrochant des uppercuts qui le laissent KO. »
Jean-Marc Lalanne (Les Cahiers du Cinéma)
SEANCES
mercredi 2 mars à 18h30
samedi 5 mars à 16h30
samedi 5 mars à 16h30