FESTIVAL DU CINÉMA ESPAGNOL DE NANTES • NOVEMBRE 2020 (ANNULÉ)
Espagne, 1958, 1h34, drame
avec Francisco Rabal, Rita Macedo, Marga Lopez
NUM, version restaurée
avec Francisco Rabal, Rita Macedo, Marga Lopez
NUM, version restaurée
Mexique, 1900, pendant le règne du dictateur Porfirio Diaz. Un prêtre, Nazarin, protège les parias et subit l’opprobre de ses pairs et de ceux qu’il défend. A cause de sa grande charité, lui-même vit dans une indigence proche de la misère. Il se sacrifie et se dévoue tout en se sachant violenté, incompris, méprisé, insulté. Il forme un étrange trio avec ses deux suivantes, la pécheresse Béatriz et la prostituée Andara. Nazarin poursuit son chemin, empruntant le chemin de croix du Christ.
Séance unique (annulée)
- - samedi 7/11/20 21:30 > séance présentée par Emmanuel Larraz, historien du cinéma et Professeur émérite de l’Université de Bourgogne à Dijon./)
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Cet hommage original à Luis Buñuel s’articule d’une part autour d’un film documentaire d’animation, Buñuel après l’Age d’or (2018) de Salvador Simó, et d’autre part de Nazarín (1958), l’un de ses meilleurs films de la période mexicaine.
Le film de Salvador Simó, Buñuel après l’Age d’or, évoque le retour au cinéma de Buñuel après le scandale provoqué, en novembre 1930, par la première de son premier long métrage surréaliste L’Age d’or, qui provoqua un énorme scandale, des manifestations des ligues d’extrême droite, et son interdiction pendant 50 ans. Le film de Salvador Simó s’inspire du tournage, au printemps de 1933, d’un moyen métrage documentaire sur l’une des régions les plus pauvres d’Espagne, Las Hurdes. Buñuel était accompagné de quelques amis : Ramón Acín, un sculpteur anarchiste qui produisit le film avec de l’argent qu’il avait gagné à la loterie, et le poète Eli Lotar qui faisait office de cameraman. Des images en noir et blanc du documentaire de 1933 sont associées aux images d’animation.
Nazarín (1958) est l’adaptation d’un roman éponyme de Benito Pérez Galdós avec le jeune acteur espagnol Fernando Rabal dans le rôle d’un prêtre qui, tel un nouveau don Quichotte, voudrait atteindre les idéaux du christianisme et se heurte à la dure réalité. Le film faillit ne pas aller à Cannes où les autorités mexicaines voulaient envoyer un film folklorique avec deux vedettes nationales, Maria Felix et Emilio Fernández : « Parmi les films que j’ai réalisés au Mexique Nazarín est certainement un de ceux que je préfère. Il fut d’ailleurs bien reçu, non sans quelques malentendus qui concernaient le contenu véritable du film ». Ainsi au Festival de Cannes, où il reçut un Grand Prix International créé spécialement à cette occasion, il faillit également se voir décerner le Prix de l’Office Catholique.
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Cet hommage original à Luis Buñuel s’articule d’une part autour d’un film documentaire d’animation, Buñuel après l’Age d’or (2018) de Salvador Simó, et d’autre part de Nazarín (1958), l’un de ses meilleurs films de la période mexicaine.
Le film de Salvador Simó, Buñuel après l’Age d’or, évoque le retour au cinéma de Buñuel après le scandale provoqué, en novembre 1930, par la première de son premier long métrage surréaliste L’Age d’or, qui provoqua un énorme scandale, des manifestations des ligues d’extrême droite, et son interdiction pendant 50 ans. Le film de Salvador Simó s’inspire du tournage, au printemps de 1933, d’un moyen métrage documentaire sur l’une des régions les plus pauvres d’Espagne, Las Hurdes. Buñuel était accompagné de quelques amis : Ramón Acín, un sculpteur anarchiste qui produisit le film avec de l’argent qu’il avait gagné à la loterie, et le poète Eli Lotar qui faisait office de cameraman. Des images en noir et blanc du documentaire de 1933 sont associées aux images d’animation.
Nazarín (1958) est l’adaptation d’un roman éponyme de Benito Pérez Galdós avec le jeune acteur espagnol Fernando Rabal dans le rôle d’un prêtre qui, tel un nouveau don Quichotte, voudrait atteindre les idéaux du christianisme et se heurte à la dure réalité. Le film faillit ne pas aller à Cannes où les autorités mexicaines voulaient envoyer un film folklorique avec deux vedettes nationales, Maria Felix et Emilio Fernández : « Parmi les films que j’ai réalisés au Mexique Nazarín est certainement un de ceux que je préfère. Il fut d’ailleurs bien reçu, non sans quelques malentendus qui concernaient le contenu véritable du film ». Ainsi au Festival de Cannes, où il reçut un Grand Prix International créé spécialement à cette occasion, il faillit également se voir décerner le Prix de l’Office Catholique.