PROGRAMMATION OCTOBRE 2008
Italie, 1967, 1h50, VOSTF
Avec Pier Paolo Pasolini, Franco Citti, Alida Valli
Avec Pier Paolo Pasolini, Franco Citti, Alida Valli
Dans une famille bourgeoise de Lombardie des années vingt, un enfant naît, Œdipe. Jaloux de l'amour que lui porte sa mère, le père abandonne l’enfant. Devenu adulte, Œdipe, ignorant sa véritable identité, tue son père et s'éprend de sa mère sans savoir qui elle est… Magnifique illustration d'un mythe universel que Pasolini maîtrise et transcende à merveille.
« Le film est articulé en trois volets. Un prologue par lequel Pasolini introduit à son récit une note autobiographique qui décrit la scène primitive et la violence du père, qui, accusant son enfant d'être venu au monde pour le "rejeter dans le néant", le pend par les pieds pour le castrer ; c'est le volet freudien. Le "volet Sophocle" nous plonge dans un Maroc de déserts blancs et rocailleux, une Afrique qui renvoie à la sauvagerie de la Grèce mythologique et à l'esthétique d'un Pasolini hanté par la culture populaire, primitive, avec ses teintes ocres et sang séché, ses armures de quincaillerie et ses masques de coquillage et de raphia. Le troisième volet, d'inspiration marxiste, situe oedipe dans un schéma social, politique et existentiel. le mythe est ramené à la dimension humaine. C'est l'éternelle histoire de la victime à la recherche de la vérité, du bourgeois parricide qui s'engage aux côté des prolétaires. La quête de purification d'oedipe, son autopunition prend évidemment une dimension tragique lorsque l'on sait ce que le destin a réservé à l'auteur du film. »
http://www.cineclubdecaen.com
« Le film est articulé en trois volets. Un prologue par lequel Pasolini introduit à son récit une note autobiographique qui décrit la scène primitive et la violence du père, qui, accusant son enfant d'être venu au monde pour le "rejeter dans le néant", le pend par les pieds pour le castrer ; c'est le volet freudien. Le "volet Sophocle" nous plonge dans un Maroc de déserts blancs et rocailleux, une Afrique qui renvoie à la sauvagerie de la Grèce mythologique et à l'esthétique d'un Pasolini hanté par la culture populaire, primitive, avec ses teintes ocres et sang séché, ses armures de quincaillerie et ses masques de coquillage et de raphia. Le troisième volet, d'inspiration marxiste, situe oedipe dans un schéma social, politique et existentiel. le mythe est ramené à la dimension humaine. C'est l'éternelle histoire de la victime à la recherche de la vérité, du bourgeois parricide qui s'engage aux côté des prolétaires. La quête de purification d'oedipe, son autopunition prend évidemment une dimension tragique lorsque l'on sait ce que le destin a réservé à l'auteur du film. »
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SEANCES
Mardi 7 octobre à 20h30
Dimanche 12 octobre à 18h30
Dimanche 12 octobre à 18h30