PROGRAMMATION NOVEMBRE 2006
France, 1968, 1h49
Avec les Rolling Stones (Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones, Charlie Watts, Bill Wyman), Anne Wiazemsky, Iain Quarrier, Frankie Dymon, Bernard Boston, Sean Lynch, Danny Daniels Clifton, Jones, Ilario Pedro, Roy Stewar
Avec les Rolling Stones (Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones, Charlie Watts, Bill Wyman), Anne Wiazemsky, Iain Quarrier, Frankie Dymon, Bernard Boston, Sean Lynch, Danny Daniels Clifton, Jones, Ilario Pedro, Roy Stewar
Jean-Luc Godard filme des scènes de contestations politiques avec des membres des Black Panthers, montées en parallèle avec des séances d'enregistrement des Rolling Stones. Il suit en particulier la création de la chanson Sympathy for the Devil, coupées par des scènes de révolution à l’extérieur du studio. En dépassant les limites du genre par un montage original, Godard restitue les réalités de la composition de la musique rock et permet ainsi d’approcher la musique au travail, en pleine création. La veine militante est aussi un des fils conducteurs de ce film-puzzle, montrant les liens entre création artistique et utopie sociale.
«Avec One + One, c’est la première fois que Godard aborde la musique autrement que comme illustration, accompagnement et soulignement d’un propos à dominante visuelle, dans le style d’Hollywood. Isoler en une série autonome l’espace de la musique restitue au spectateur sa faculté d’auditeur, à la musique la propriété d’être entendue sans le filtre d’un divertissement visuel, au cinéaste la possibilité d’en décomposer les différentes phases de production dans l’arsenal des moyens de la mise en scène. Filmer la musique, c’est en filmer le travail, la fabrication, les répétitions et le temps que ça prend (le rythme), dans un auditorium et non en concert public. »
Yann Lardeau, Les Cahiers du Cinéma, 1982
« Godard capte une radicalité typiquement anglo-saxonne les Black Panthers, et une violence insurrectionnelle dont les Stones sont les vecteurs. Londres est alors une ville en pleine ébullition, c’est l’une des capitales de la contre-culture. One + One est le film qui saisit le mieux cette fièvre ambiante. Godard est le grand cinéaste dadaïste, en perpétuelle remise en question formelle, autant génératrice d’énergie que de destruction. Il s’est toujours efforcé de rapprocher le cinéma des arts plastiques et sa route a aussi croisé celle du rock. »
Olivier Assayas, Télérama, mars 2004
«Avec One + One, c’est la première fois que Godard aborde la musique autrement que comme illustration, accompagnement et soulignement d’un propos à dominante visuelle, dans le style d’Hollywood. Isoler en une série autonome l’espace de la musique restitue au spectateur sa faculté d’auditeur, à la musique la propriété d’être entendue sans le filtre d’un divertissement visuel, au cinéaste la possibilité d’en décomposer les différentes phases de production dans l’arsenal des moyens de la mise en scène. Filmer la musique, c’est en filmer le travail, la fabrication, les répétitions et le temps que ça prend (le rythme), dans un auditorium et non en concert public. »
Yann Lardeau, Les Cahiers du Cinéma, 1982
« Godard capte une radicalité typiquement anglo-saxonne les Black Panthers, et une violence insurrectionnelle dont les Stones sont les vecteurs. Londres est alors une ville en pleine ébullition, c’est l’une des capitales de la contre-culture. One + One est le film qui saisit le mieux cette fièvre ambiante. Godard est le grand cinéaste dadaïste, en perpétuelle remise en question formelle, autant génératrice d’énergie que de destruction. Il s’est toujours efforcé de rapprocher le cinéma des arts plastiques et sa route a aussi croisé celle du rock. »
Olivier Assayas, Télérama, mars 2004
SEANCES
Mardi 7 novembre à 20h30
Dimanche 12 novembre à 18h30
Dimanche 12 novembre à 18h30