CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • JUIN/JUILLET 2014
France-Italie-Maroc-USA, 1952, 1h35, VOSTF
avec Orson Welles, Michael McLiammoir, Robert Coote
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Orson Welles, Michael McLiammoir, Robert Coote
NUM • VERSION RESTAURÉE
Après Macbeth en 1948, Orson Welles décide d'adapter une nouvelle pièce de Shakespeare, Othello. Malgré les difficultés de tournage, grâce à la beauté de la lumière, à la photographie noir et blanc, aux décors d'Alexandre Trauner et aux lieux naturels, Welles parvient à une adaptation stupéfiante de la tragédie shakespearienne. Orson Welles est le maître du montage, art de l'ellipse et sens du rythme, et Othello (The Tragedy of Othello : The Moor of Venice) n'échappe pas à la règle avec pas moins de 2000 plans !
"On a beaucoup reproché à Welles les coupes qu’il a fait subir au texte original. Mais le texte remanié et allégé peut être considéré comme une épure de drame shakespearien. Chez Welles, la jalousie est le point nodal de la tragédie: tout est mis en oeuvre par Iago, cette incarnation d’un mal sans mobiles, pour nourrir la jalousie, jusqu’à la folie. Prodigieusement monté par Welles lui-même (les dix premières minutes à Venise sont particulièrement ébouriffantes), faisant preuve d’une inventivité formelle tourbillonnante qui reste toutefois toujours au service du récit, le film est construit comme un immense flash-back circulaire: il se referme, comme il s’était ouvert, sur les lentes funérailles d’Othello et de Desdémone."
C. Musitelli, Les Inrockuptibles
"On a beaucoup reproché à Welles les coupes qu’il a fait subir au texte original. Mais le texte remanié et allégé peut être considéré comme une épure de drame shakespearien. Chez Welles, la jalousie est le point nodal de la tragédie: tout est mis en oeuvre par Iago, cette incarnation d’un mal sans mobiles, pour nourrir la jalousie, jusqu’à la folie. Prodigieusement monté par Welles lui-même (les dix premières minutes à Venise sont particulièrement ébouriffantes), faisant preuve d’une inventivité formelle tourbillonnante qui reste toutefois toujours au service du récit, le film est construit comme un immense flash-back circulaire: il se referme, comme il s’était ouvert, sur les lentes funérailles d’Othello et de Desdémone."
C. Musitelli, Les Inrockuptibles
Séances
Mercredi 9 juillet 19:00
Lundi 14 juillet 21:00
Vendredi 18 juillet 19:00
Samedi 19 juillet 21:00
Lundi 21 juillet 19:00
Lundi 14 juillet 21:00
Vendredi 18 juillet 19:00
Samedi 19 juillet 21:00
Lundi 21 juillet 19:00
