PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2004
USA, 1971, 1h50, VOSTF
avec Al Pacino, Kitty Winn, Raul Julia
avec Al Pacino, Kitty Winn, Raul Julia
Needle Park, au centre de new York, est le rendez-vous des drogués, trafiquants, prostituées, membres de la pègre. Helen, qui vient de se faire avorter, délaisse son fiancé pour Bobby, un petit trafiquant. Elle devient « dépendante » à son tour. A cours d’argent, et en manque d’héroïne, elle se prostitue, et Bobby joue le mari offusqué afin de faire payer plus cher. Bobby se lie avec d’importants trafiquants mais se fait repérer par l’inspecteur Hotchner qui demande à Helen de l’aider. Elle acceptera pour se sauver, avec Bobby, de la déchéance totale.
« Kitty Winn sourit timidement, pleure beaucoup. Tous les jurys du monde adorent ça et c’est donc elle qui remporta, à Cannes, le Prix d’interprétation. Et non Al Pacino, inconnu comme elle, mais déjà étourdissant de présence, de fièvre et de grâce (Pacino est battu, cette année, là par Riccardo Cucciolla, pour Sacco et Vanzetti). Jerry Schatzberg débute, lui aussi. En dépit d’un scénario qui cafouille au milieu, on peut préférer Panique à L’Epouvantail qui lui vaudra la Palme d’or, quelques années plus tard. Sa mise en scène est nerveuse, vibrante : on y sent constamment l’influence du cinéma européen, la Nouvelle Vague française, particulièrement. Avec beaucoup de scènes volées, où Pacino avance, faussement conquérant, dans les rues de New York. Pas la moindre complaisance dans l’évocation de la drogue. Mais une infinie compassion pour ceux qui en sont victimes. » Pierre Murat (Télérama)
« Kitty Winn sourit timidement, pleure beaucoup. Tous les jurys du monde adorent ça et c’est donc elle qui remporta, à Cannes, le Prix d’interprétation. Et non Al Pacino, inconnu comme elle, mais déjà étourdissant de présence, de fièvre et de grâce (Pacino est battu, cette année, là par Riccardo Cucciolla, pour Sacco et Vanzetti). Jerry Schatzberg débute, lui aussi. En dépit d’un scénario qui cafouille au milieu, on peut préférer Panique à L’Epouvantail qui lui vaudra la Palme d’or, quelques années plus tard. Sa mise en scène est nerveuse, vibrante : on y sent constamment l’influence du cinéma européen, la Nouvelle Vague française, particulièrement. Avec beaucoup de scènes volées, où Pacino avance, faussement conquérant, dans les rues de New York. Pas la moindre complaisance dans l’évocation de la drogue. Mais une infinie compassion pour ceux qui en sont victimes. » Pierre Murat (Télérama)
SEANCES
MERCREDI 15 SEPTEMBRE A 14H30
VENDREDI 17 SEPTEMBRE A 18H30
SAMEDI 18 SEPTEMBRE A 18H30
VENDREDI 17 SEPTEMBRE A 18H30
SAMEDI 18 SEPTEMBRE A 18H30