PROGRAMMATION MAI 2008
Espagne, 2001, 1h52, VF
Avec Javier Camara, Dario Grandinetti, Rosario Flores
Avec Javier Camara, Dario Grandinetti, Rosario Flores
Benigno, un jeune infirmier, et Marco, un écrivain d'une quarantaine d'années, se rendent, chacun de son côté, à un spectacle de Pina Bausch, Café Müller. Ils sont assis l'un à côté de l'autre. La pièce est si émouvante que Marco éclate en sanglots. Apercevant les larmes de son voisin, Benigno aimerait lui faire part de son émotion, mais il n'ose pas.
Quelques mois plus tard, les deux hommes se retrouvent dans d'autres circonstances, à la clinique El Bosque, où travaille Benigno. Lydia, la petite amie de Marco, torero professionnel, est plongée dans un profond coma suite à un accident survenu lors d'une corrida. Benigno, quant à lui, est au chevet d'Alicia, une jeune danseuse également dans le coma.
Lorsque Marco passe à côté de la chambre d'Alicia, Benigno, sans hésiter, s'approche de lui. C'est le début d'une grande amitié quelque peu mouvementée.
« Parle avec elle, un film où le bouillonnant réalisateur espagnol sonde l’abîme des passions masculines et avance à découvert. Moins sur les nerfs, plus attachant. »
Sophie Grassin, « Almodovar parle avec nous », L’express, le 4 avril 2002.
« Un chef d’œuvre, entre feuilleton et mélodrame. Parle avec elle est un ample chant mélancolique sur la chair et l’esprit, le désir et les sentiments, la foi et la folie, l’art et la mort. Où le style n’écrase jamais le propos, mais le sert et le rehausse. »
Serge Kaganski, « Parle avec elle », Les Inrockuptibles n° 473, le 10 avril 2002, p. 48
« Un rideau de théâtre s’ouvre à la fin de Tout sur ma mère comme au début de Parle avec elle : les films de Pedro Almodovar semblent désormais devoir s’enchaîner avec une fluidité parfaite, comme s’ils participaient d’un seul et même récit, mais aux ramifications infinies, aux bifurcations imprévisibles. (…) Parle avec elle est un mélo fulgurant au croisement de quatre lignes de vie. »
Louis Guichard, « Parle avec elle », Télérama n° 2726, le 10 avril 2002, p. 50.
« Avec beaucoup de retenue, le réalisateur espagnol Pedro Almodovar esquisse un univers de silences où le dialogue est roi. (…) Parle avec elle est mélancolique sans être pesant, touchant sans verser dans la sensiblerie. »
Nicolas Guérin, « Notre avis, Parle avec elle », L’Humanité, le 19 mai 2005.
« Plus complexe encore que les précédents opus d’Almodovar, où les correspondances étaient déjà multiples, le mélodrame s’enrichit de [la] construction dont la génèse force l’admiration, le film reposant en réalité sur l’intime connaissance que le réalisateur a de ses personnages. »
Catherine Axelrad, « Parle avec elle, Au commencement était le Verbe » , Positif n° 494, avril 2002, p. 26.
« Cette façon de construire des hypothèses pour systématiquement les déjouer est un des plaisirs les plus vifs que procure Parle avec elle, tant Almodovar a atteint aujourd’hui une totale maîtrise de l’art du récit. »
Jean-Marc Lalanne, « Ferme les yeux », Cahiers du cinéma n° 567, avril 2002, p. 77.
Quelques mois plus tard, les deux hommes se retrouvent dans d'autres circonstances, à la clinique El Bosque, où travaille Benigno. Lydia, la petite amie de Marco, torero professionnel, est plongée dans un profond coma suite à un accident survenu lors d'une corrida. Benigno, quant à lui, est au chevet d'Alicia, une jeune danseuse également dans le coma.
Lorsque Marco passe à côté de la chambre d'Alicia, Benigno, sans hésiter, s'approche de lui. C'est le début d'une grande amitié quelque peu mouvementée.
« Parle avec elle, un film où le bouillonnant réalisateur espagnol sonde l’abîme des passions masculines et avance à découvert. Moins sur les nerfs, plus attachant. »
Sophie Grassin, « Almodovar parle avec nous », L’express, le 4 avril 2002.
« Un chef d’œuvre, entre feuilleton et mélodrame. Parle avec elle est un ample chant mélancolique sur la chair et l’esprit, le désir et les sentiments, la foi et la folie, l’art et la mort. Où le style n’écrase jamais le propos, mais le sert et le rehausse. »
Serge Kaganski, « Parle avec elle », Les Inrockuptibles n° 473, le 10 avril 2002, p. 48
« Un rideau de théâtre s’ouvre à la fin de Tout sur ma mère comme au début de Parle avec elle : les films de Pedro Almodovar semblent désormais devoir s’enchaîner avec une fluidité parfaite, comme s’ils participaient d’un seul et même récit, mais aux ramifications infinies, aux bifurcations imprévisibles. (…) Parle avec elle est un mélo fulgurant au croisement de quatre lignes de vie. »
Louis Guichard, « Parle avec elle », Télérama n° 2726, le 10 avril 2002, p. 50.
« Avec beaucoup de retenue, le réalisateur espagnol Pedro Almodovar esquisse un univers de silences où le dialogue est roi. (…) Parle avec elle est mélancolique sans être pesant, touchant sans verser dans la sensiblerie. »
Nicolas Guérin, « Notre avis, Parle avec elle », L’Humanité, le 19 mai 2005.
« Plus complexe encore que les précédents opus d’Almodovar, où les correspondances étaient déjà multiples, le mélodrame s’enrichit de [la] construction dont la génèse force l’admiration, le film reposant en réalité sur l’intime connaissance que le réalisateur a de ses personnages. »
Catherine Axelrad, « Parle avec elle, Au commencement était le Verbe » , Positif n° 494, avril 2002, p. 26.
« Cette façon de construire des hypothèses pour systématiquement les déjouer est un des plaisirs les plus vifs que procure Parle avec elle, tant Almodovar a atteint aujourd’hui une totale maîtrise de l’art du récit. »
Jean-Marc Lalanne, « Ferme les yeux », Cahiers du cinéma n° 567, avril 2002, p. 77.
SEANCE UNIQUE
Vendredi 16 mai à 14h15