PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2010
USA, 1973, 2h02, VOSTF
Avec James Coburn, Kris Kristofferson, Bob Dylan, Harry Dean Stanton
Avec James Coburn, Kris Kristofferson, Bob Dylan, Harry Dean Stanton
« Law is a funny thing », songe tout haut Billy. On le comprend : ancien employé d’un grand propriétaire terrien (Chisum), dont les exactions le firent rejoindre le hors-la-loi Garett, le Kid se voit désormais poursuivi par le shérif Garett, élu grâce à l’appui de Chisum et ses hommes, et flanqué d’un adjoint assassin et voleur de chevaux... À une réflexion politique et éthique, le film ajoute un questionnement ontologique sur l’identité. L’un des personnages, joué par un Dylan également auteur de la BO grandiose (Knockin’ on Heaven’s Door), s’appelle d’ailleurs Alias, et les dernières paroles officielles de Billy sont “Qui est-ce ?”.
« Western désenchanté sur la fin des mythes, réflexion existentielle et politique, poème élégiaque, Pat Garrett et Billy le Kid est une splendeur. »
Olivier Père, Les Inrockuptibles
« Hiératique, presque abstrait, ce film est sans doute le plus beau de Sam Peckinpah. Le récit est flottant, composé de séquences juxtaposées comme autant de stations d'un chemin de croix. La présence de Kris Kristofferson, poète de la solitude et de l'amitié, une distribution étonnante et l'apparition de Peckinpah à la fin du film donnent à cette œuvre une originalité et une sensibilité particulières, par-delà la violence qui ponctue les derniers jours d'un homme libre. Sa mort, dans le petit matin, après une nuit d'amour, à moitié nu, est belle et déchirante. Aucune trace de balle ne ternit son image. Le mythe est en place. Les clairs-obscurs, les lumières crépusculaires s'accordent à la tonalité élégiaque de cet hommage émouvant à une époque révolue et à un genre moribond.. »
Gérard Camy, Télérama
« Western désenchanté sur la fin des mythes, réflexion existentielle et politique, poème élégiaque, Pat Garrett et Billy le Kid est une splendeur. »
Olivier Père, Les Inrockuptibles
« Hiératique, presque abstrait, ce film est sans doute le plus beau de Sam Peckinpah. Le récit est flottant, composé de séquences juxtaposées comme autant de stations d'un chemin de croix. La présence de Kris Kristofferson, poète de la solitude et de l'amitié, une distribution étonnante et l'apparition de Peckinpah à la fin du film donnent à cette œuvre une originalité et une sensibilité particulières, par-delà la violence qui ponctue les derniers jours d'un homme libre. Sa mort, dans le petit matin, après une nuit d'amour, à moitié nu, est belle et déchirante. Aucune trace de balle ne ternit son image. Le mythe est en place. Les clairs-obscurs, les lumières crépusculaires s'accordent à la tonalité élégiaque de cet hommage émouvant à une époque révolue et à un genre moribond.. »
Gérard Camy, Télérama
Séances
Jeudi 30 septembre à 20h
SÉANCE SUIVIE D’UNE CONFÉRENCE D’ANTOINE GRANDJEAN, MAÎTRE DE CONFÉRENCE EN PHILOSOPHIE À L’UNIVERSITÉ DE NANTES
SÉANCE SUIVIE D’UNE CONFÉRENCE D’ANTOINE GRANDJEAN, MAÎTRE DE CONFÉRENCE EN PHILOSOPHIE À L’UNIVERSITÉ DE NANTES