PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2009
France, 2005, 1h24
Un OVNI cinématographique, voyage intime plein d'humour et de fantaisie, pop et aérien, secrètement tenaillé par le sentiment de la vie, et oscillant de manière indécidable entre cueillette sauvage et arrangement de la réalité autour de thèmes sérieux tels que le fantasme, la mort ou bien encore l'enfance...
Un poème burlesque novateur.
« Il y a bien quelque chose d'un cinéma des cavernes dans Peau de Cochon, film à la fois natif et très vieux : entre le pur et le pourri, entre enfance étreinte telle quelle et décomposition avancée du caca. Katerine en est là. Nous aussi. »
Emmanuel Burdeau, Les Cahiers du Cinéma
« Rarement caméra se sera montrée au cinéma si vivante, si ostensiblement humaine que celle de Peau de cochon. Littéralement confondue avec le corps et le regard de Philippe Katerine qui lui prête son épaule et sa voix, elle discourt, commente un décor duquel elle fait saillir la part de fiction enfouie et la poésie, adresse des signes aux automobilistes, s'essouffle, craint d'être reconnue tandis qu'elle prend Helena Noguerra en filature et, parfois, s'excuse simplement d'être là.
Surtout, elle dessine dans le champ familier du réalisateur un territoire versifié, découpé en une douzaine de séquences qui sont autant de rimes, où chaque détail répond furtivement à un autre et fait vaciller la frontière entre autoportrait documentaire et souffle fantaisiste du récit. Une matière intime et chimérique, travaillée en profondeur par une mélancolie sourde, une angoisse d'adulte, celle de laisser échapper au souvenir et au tangible quelque chose de l'enfance ou de l'instant, quelque chose que l'on peut essayer de reproduire mais jamais saisir tout à fait. »
Julien Gester, Les Inrockuptibles
Un poème burlesque novateur.
« Il y a bien quelque chose d'un cinéma des cavernes dans Peau de Cochon, film à la fois natif et très vieux : entre le pur et le pourri, entre enfance étreinte telle quelle et décomposition avancée du caca. Katerine en est là. Nous aussi. »
Emmanuel Burdeau, Les Cahiers du Cinéma
« Rarement caméra se sera montrée au cinéma si vivante, si ostensiblement humaine que celle de Peau de cochon. Littéralement confondue avec le corps et le regard de Philippe Katerine qui lui prête son épaule et sa voix, elle discourt, commente un décor duquel elle fait saillir la part de fiction enfouie et la poésie, adresse des signes aux automobilistes, s'essouffle, craint d'être reconnue tandis qu'elle prend Helena Noguerra en filature et, parfois, s'excuse simplement d'être là.
Surtout, elle dessine dans le champ familier du réalisateur un territoire versifié, découpé en une douzaine de séquences qui sont autant de rimes, où chaque détail répond furtivement à un autre et fait vaciller la frontière entre autoportrait documentaire et souffle fantaisiste du récit. Une matière intime et chimérique, travaillée en profondeur par une mélancolie sourde, une angoisse d'adulte, celle de laisser échapper au souvenir et au tangible quelque chose de l'enfance ou de l'instant, quelque chose que l'on peut essayer de reproduire mais jamais saisir tout à fait. »
Julien Gester, Les Inrockuptibles
SEANCES
Vendredi 19 juin à 19h
Samedi 20 juin à 16h
Lundi 22 juin à 21h
Samedi 20 juin à 16h
Lundi 22 juin à 21h