de Brian de Palma
USA, 1974, 1h32, VOSTF
avec Paul Williams, William Finley, Jessica Harper
RÉÉDITION • VERSION RESTAURÉE
USA, 1974, 1h32, VOSTF
avec Paul Williams, William Finley, Jessica Harper
RÉÉDITION • VERSION RESTAURÉE
Pour inaugurer le palais rock Paradise, la célèbre maison de production Death Records cherche de nouveaux talents. Swan, son producteur démoniaque, est prêt à tout pour faire de cette soirée un succès. Il va jusqu'à voler la composition d'un opéra rock du jeune artiste inconnu, Winslow Leach, puis le faire emprisonner afin de disposer plus tranquillement de son œuvre. Celui-ci réussit à s'évader, gagné par un immense désir de vengeance. S'en suit alors un combat complexe face au géant de la production... Un thriller cynique, emprunt d'une réflexion sur l'altération évidente des œuvres artistiques au contact du marché.
"Les spectres n'ont pas d'âge : malgré ses 40 ans, Phantom of the Paradise affiche un teint de jeune fille, rehaussé par une version restaurée. Sa jeunesse est d'ailleurs un peu exaspérante. C'est comme s'il avait passé avec profit un cap redouté entre tous : le purgatoire des années 70 et leur laideur certaine en costumes, maquillages ou coiffures, devenues ici bénignes, presque touchantes.
Il nous revient au visage avec une fougue un peu humiliante elle aussi, ayant tout gardé de sa fraîcheur dévergondée, de son innocence pas nette, de sa beauté flexible ; il n'a même rien perdu de ses aimables maladresses... Pantom of the Paradise porte en fait pour l'éternité le cœur vibrant, presque emballé, d'un jeune cinéaste qui n'est pas encore devenu Brian De Palma."
Olivier Séguret, Libération
"Mixant sans complexe "Le Fantôme de l'Opéra" et le mythe de Faust, ce film qui nous fit connaître Brian De Palma ne cesse de défier le kitsch.(...) De Palma stylise tout à fond : les décors, l'action, les personnages, à la Kubrick. C'est du cinéma post-Orange mécanique. Cela permet surtout de laisser couler la musique dans tous les interstices. Une pop hyper datée, grandiloquente, formidable pastiche (beaucoup de pseudo-Elton John et de simili-Queen) conçu par Paul Williams. Ce dernier, dans le rôle de Swan, est la vraie star."
François Gorin, Télérama
"Les spectres n'ont pas d'âge : malgré ses 40 ans, Phantom of the Paradise affiche un teint de jeune fille, rehaussé par une version restaurée. Sa jeunesse est d'ailleurs un peu exaspérante. C'est comme s'il avait passé avec profit un cap redouté entre tous : le purgatoire des années 70 et leur laideur certaine en costumes, maquillages ou coiffures, devenues ici bénignes, presque touchantes.
Il nous revient au visage avec une fougue un peu humiliante elle aussi, ayant tout gardé de sa fraîcheur dévergondée, de son innocence pas nette, de sa beauté flexible ; il n'a même rien perdu de ses aimables maladresses... Pantom of the Paradise porte en fait pour l'éternité le cœur vibrant, presque emballé, d'un jeune cinéaste qui n'est pas encore devenu Brian De Palma."
Olivier Séguret, Libération
"Mixant sans complexe "Le Fantôme de l'Opéra" et le mythe de Faust, ce film qui nous fit connaître Brian De Palma ne cesse de défier le kitsch.(...) De Palma stylise tout à fond : les décors, l'action, les personnages, à la Kubrick. C'est du cinéma post-Orange mécanique. Cela permet surtout de laisser couler la musique dans tous les interstices. Une pop hyper datée, grandiloquente, formidable pastiche (beaucoup de pseudo-Elton John et de simili-Queen) conçu par Paul Williams. Ce dernier, dans le rôle de Swan, est la vraie star."
François Gorin, Télérama
Séances
ANCENIS • Cinéma Eden
67, rue Saint Fiacre
MARDI 1 AVRIL • 20H30
SAINT PHILBERT DE GRANDLIEU • Cinéphil
2 rue de la Cure
MARDI 8 AVRIL • 20H30
ST ETIENNE DE MONTLUC • Montluc Cinéma
Rue Chauvin de la Musse
MARDI 15 AVRIL • 20H45