ENFERMEMENT • JANVIER 2013
Italie, 1974, 1h58, VOSTF, interdit -16 ans
avec Dirk Bogarde, Charlotte Rampling, Philippe Leroy, Gabriele Ferzetti
RÉÉDITION
avec Dirk Bogarde, Charlotte Rampling, Philippe Leroy, Gabriele Ferzetti
RÉÉDITION
Maximilian est portier de nuit dans un hôtel hébergeant des anciens nazis. Lucia, accompagnant son mari chef d'orchestre, loge dans cet hôtel. Maximilian reconnaît en elle une ancienne déportée qui était sa maîtresse. Lucia se trouve attirée par son ancien bourreau et redevient la maîtresse de Maximilian. Mais ils sont traqués par d'anciens nazis qui tentent de faire oublier leur passé.
"À sa sortie, le film, qui fut interdit en Italie, occasionna un tohu-bohu pas possible. La critique s'écharpa. Des philosophes s'en mêlèrent. Les articles étaient remplis de majuscules. Avait-on le droit de résumer les camps de concentration à des repaires de sado-masochistes? Pouvait-on réduire le national-socialisme à une maladie? Vastes questions. Elles ne masquent pas la beauté sulfureuse de cette danse de mort. Liliana Cavani montre une ville aux rues désertes, aux trottoirs luisants de pluie.
Avec ses cheveux teints et ses mines d'angelot pervers, Dirk Bogarde parcourt toute la gamme des sentiments, remords, angoisse, désir, violence. Charlotte Rampling médite allongée sur son lit, marche à quatre pattes comme un animal prisonnier, saute de l'innocence bafouée au vertige des sens. Avec ça, la panoplie funèbre: uniformes, brassards ornés de la svastika, bras tendus, manteaux de cuir, talons qui claquent. À l'hôtel Oper, l'ombre règne. Elle efface les visages, noie les contours. Dehors, la lumière est bleue, la lumière est grise. Les amants maudits s'enferment dans cet appartement de célibataire, de vieux garçon confit dans son passé. Ils plongent à deux dans l'abîme, hantés par leur passion interdite. Ce Portier dérange toujours autant. La nuit n'en finit pas de se refermer sur le couple le plus décadent du cinéma."
Eric Neuhoff, Le Figaro
"À sa sortie, le film, qui fut interdit en Italie, occasionna un tohu-bohu pas possible. La critique s'écharpa. Des philosophes s'en mêlèrent. Les articles étaient remplis de majuscules. Avait-on le droit de résumer les camps de concentration à des repaires de sado-masochistes? Pouvait-on réduire le national-socialisme à une maladie? Vastes questions. Elles ne masquent pas la beauté sulfureuse de cette danse de mort. Liliana Cavani montre une ville aux rues désertes, aux trottoirs luisants de pluie.
Avec ses cheveux teints et ses mines d'angelot pervers, Dirk Bogarde parcourt toute la gamme des sentiments, remords, angoisse, désir, violence. Charlotte Rampling médite allongée sur son lit, marche à quatre pattes comme un animal prisonnier, saute de l'innocence bafouée au vertige des sens. Avec ça, la panoplie funèbre: uniformes, brassards ornés de la svastika, bras tendus, manteaux de cuir, talons qui claquent. À l'hôtel Oper, l'ombre règne. Elle efface les visages, noie les contours. Dehors, la lumière est bleue, la lumière est grise. Les amants maudits s'enferment dans cet appartement de célibataire, de vieux garçon confit dans son passé. Ils plongent à deux dans l'abîme, hantés par leur passion interdite. Ce Portier dérange toujours autant. La nuit n'en finit pas de se refermer sur le couple le plus décadent du cinéma."
Eric Neuhoff, Le Figaro
Séances
Vendredi 25 janvier 2013 à 20:30
Dimanche 27 janvier 2013 à 14:30
Lundi 28 janvier 2013 à 18:15
Mercredi 30 janvier 2013 à 21:15
Dimanche 3 février 2013 à 20:30
Dimanche 27 janvier 2013 à 14:30
Lundi 28 janvier 2013 à 18:15
Mercredi 30 janvier 2013 à 21:15
Dimanche 3 février 2013 à 20:30
