Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

Archives 2001-2011

QUAND LES ÉTOILES RENCONTRENT LA MER


de Raymond Rajaonarivelo



PROGRAMMATION FÉVRIER 2007

Madagascar, 1996, 1h17, VF
avec Jean Rabenjamina, Aimée Razafindrafarasoa, Rondro Rasoanaivo, Joseph Rainizafilatry, Barbara Razanajao

QUAND LES ÉTOILES RENCONTRENT LA MER
A Madagascar, une légende dit que les éclipses de soleil portent malheur. Dans un petit village des hauts plateaux malgaches, un enfant vient au monde cette nuit-là, provoquant la mort de sa mère. Conformément aux coutumes ancestrales, son père lui fait subir l'épreuve du parc à boeufs. Le nouveau-né doit passer une nuit entière au milieu du parc : mourir piétiné ou vivre au petit matin et redevenir un homme, comme tous les autres. Miraculeusement épargné, Kapila survit, mais il reste boiteux. Une jeune femme le recueille et l'emmène loin du village et change son destin. A 25 ans, Kapila obtient la révélation de ses origines maudites et décide de partir à la recherche de son père.


« Ce film est le seul long métrage malgache réalisé depuis près de dix ans, c’est-à-dire depuis Tabataba, précédente oeuvre de Raymond Rajaonarivelo. L’histoire raconte vingt ans de la vie d’un jeune garçon né un jour d’éclipse de soleil, jour maudit pour les villageois des hauts plateaux. Rescapé d'une épreuve imposée par son propre père - une nuit passée dans un parc à boeufs -, Kapila en garde une trace sous la forme d'un boitement. Il évolue dans un monde où les croyances populaires provoquent son rejet, et possède des pouvoirs magiques que lui-même est incapable de contrôler. Le film débute par une belle promesse - la séquence d'ouverture est touchante -, et le cinéaste fait preuve d'un certain talent, notamment dans sa manière d'isoler son personnage du monde des hommes - même mêlé à une foule, le héros n'y disparaît jamais. Il le rend à un environnement naturel, où son corps est indissociable des éléments alentours, presque protégé par eux. (…) »
Olivier Joyard, Cahiers du Cinéma n°509

SEANCES

mercredi 14 février à 15h
vendredi 16 février à 15h
dimanche 18 février à 15h