PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2010
Japon, 1950, 1h28, VOSTF
Avec Toshiro Mifune, Machiko Kyo, Masayuki Mori, Takashi Shimura
Avec Toshiro Mifune, Machiko Kyo, Masayuki Mori, Takashi Shimura
Lors d’une promenade en forêt, une femme se fait violer tandis que son mari samouraï est tué dans d’étranges circonstances. Trois hommes discutent de cette affaire et chacun propose sa version des faits... Sans doute le film le plus renommé de Kurosawa, qui influencera nombre de cinéastes américains (Scorsese, Lucas,...).
« La caméra est placée dans la conscience même des protagonistes : c’est le départ pour un long voyage dans les méandres inextricables du cœur humain. Par trois fois, nous parcourons le même trajet sans nous apercevoir, tant le voyage est riche en surprises. Kurosawa réalise là le rêve de tout cinéaste, filmer une histoire avec autant de points de vue qu’il y a de personnages. En nous permettant de nous glisser dans la peau de chacun des interprètes témoins, l’auteur nous offre des variations aux tonalités si neuves et si séduisantes que chaque partie de l’histoire semble revêtir un caractère nouveau. Impliqués intellectuellement et émotionnellement dans le jeu jusqu’au spasme, nous suivons les manipulations successives de la vérité en enregistrant, confrontant les différences et les analogies comme s’il s’agissait des différentes phases d’une énigme policière. Rashômon est un véritable " thriller " de la vérité, une vérité toujours fluctuante. »
Aldo Tassone, Akira Kurosawa, 1983
« De Scorsese à Lucas, une foule de cinéastes américains ont fait de cette œuvre époustouflante un film de chevet. Inspiré de l’esthétique du muet, avec ses clairs-obscurs beaux comme des éclipses de fin du monde, et ses gros plans sur des visages défigurés par des rictus de retenue, Rashômon reprend la même morale que La Règle du jeu, de Renoir : chacun a ses raisons. Chez Kurosawa (qui osa filmer le soleil de face, avec la peur que sa pellicule s’immole de stupeur) la nature est mi-sorcière, mi-sainte. Les feuilles impriment des ombres de corps dansants sur les épaules des hommes, la forêt reçoit des coups de sabre comme tout le monde. »
Marine Landrot, Télérama
« La caméra est placée dans la conscience même des protagonistes : c’est le départ pour un long voyage dans les méandres inextricables du cœur humain. Par trois fois, nous parcourons le même trajet sans nous apercevoir, tant le voyage est riche en surprises. Kurosawa réalise là le rêve de tout cinéaste, filmer une histoire avec autant de points de vue qu’il y a de personnages. En nous permettant de nous glisser dans la peau de chacun des interprètes témoins, l’auteur nous offre des variations aux tonalités si neuves et si séduisantes que chaque partie de l’histoire semble revêtir un caractère nouveau. Impliqués intellectuellement et émotionnellement dans le jeu jusqu’au spasme, nous suivons les manipulations successives de la vérité en enregistrant, confrontant les différences et les analogies comme s’il s’agissait des différentes phases d’une énigme policière. Rashômon est un véritable " thriller " de la vérité, une vérité toujours fluctuante. »
Aldo Tassone, Akira Kurosawa, 1983
« De Scorsese à Lucas, une foule de cinéastes américains ont fait de cette œuvre époustouflante un film de chevet. Inspiré de l’esthétique du muet, avec ses clairs-obscurs beaux comme des éclipses de fin du monde, et ses gros plans sur des visages défigurés par des rictus de retenue, Rashômon reprend la même morale que La Règle du jeu, de Renoir : chacun a ses raisons. Chez Kurosawa (qui osa filmer le soleil de face, avec la peur que sa pellicule s’immole de stupeur) la nature est mi-sorcière, mi-sainte. Les feuilles impriment des ombres de corps dansants sur les épaules des hommes, la forêt reçoit des coups de sabre comme tout le monde. »
Marine Landrot, Télérama
Séances
Vendredi 10 septembre à 19h
Lundi 13 septembre à 18h30
Vendredi 17 septembre à 19h
Samedi 18 septembre à 20h
Lundi 13 septembre à 18h30
Vendredi 17 septembre à 19h
Samedi 18 septembre à 20h