PROGRAMMATION AVRIL 2008
USA, 1953, 1h29, VOSTF
Avec Glenn Ford, Gloria grahame, Jocelyn brando, Lee Marvin, Carolyn Jones, Jeanette Nolan
Avec Glenn Ford, Gloria grahame, Jocelyn brando, Lee Marvin, Carolyn Jones, Jeanette Nolan
Avant de se suicider, un policier laisse une lettre dans laquelle il révèle que l'administration de la ville est sous la coupe de Mike Lagana. L'inspecteur Bannion mène l'enquête malgré les conseils d'abandon de ses chefs. Après la mort de sa femme, tuée dans l'attentat qui lui était réservé, Bannion déclare la guerre à Lagana... Dans cet univers, l’innocence est vouée à la mort ou à la corruption : le film noir tend ici au pessimisme absolu.
« Si Règlements de comptes n’est pas le plus grand film noir de Lang à Hollywood – on peut lui préférer La Cinquième Victime –, il n’en demeure pas moins un véritable précis de la mécanique langienne, sa délirante exactitude, sa noirceur malade. Dans Règlements de comptes, les têtes anonymes tombent avant même que le récit n’ait investi les images. Lang y filme comme une traque la quête vengeresse d’un flic acculé à dénuder sa propre monstruosité pour se confronter à la putrescence d’un monde où des procureurs en pyjama pactisent de leur lit avec les truands, où la veuve ne s’afflige plus du suicide de son mari, et où les masques tombent en emportant avec eux des lambeaux de visage. La caméra épouse un mouvement d’une fluidité étourdissante qui est celui de la démence des personnages. Plus que jamais la précision architecturale de la mise en scène de Lang affole, laisse sans voix..»
Julien Gester, Les Inrockuptibles
« Si Règlements de comptes n’est pas le plus grand film noir de Lang à Hollywood – on peut lui préférer La Cinquième Victime –, il n’en demeure pas moins un véritable précis de la mécanique langienne, sa délirante exactitude, sa noirceur malade. Dans Règlements de comptes, les têtes anonymes tombent avant même que le récit n’ait investi les images. Lang y filme comme une traque la quête vengeresse d’un flic acculé à dénuder sa propre monstruosité pour se confronter à la putrescence d’un monde où des procureurs en pyjama pactisent de leur lit avec les truands, où la veuve ne s’afflige plus du suicide de son mari, et où les masques tombent en emportant avec eux des lambeaux de visage. La caméra épouse un mouvement d’une fluidité étourdissante qui est celui de la démence des personnages. Plus que jamais la précision architecturale de la mise en scène de Lang affole, laisse sans voix..»
Julien Gester, Les Inrockuptibles
SEANCES
Mercredi 16 avril à 18h30
Vendredi 18 avril à 20h30
Samedi 19 avril à 19h
Mardi 22 avril à 18h30
Vendredi 18 avril à 20h30
Samedi 19 avril à 19h
Mardi 22 avril à 18h30