PROGRAMMATION OCTOBRE 2009
France, 2000, 2h04, interdit -12 ans
Avec Stefano Cassetti, Isild Le Besco, Patrick Dell’Isola
Avec Stefano Cassetti, Isild Le Besco, Patrick Dell’Isola
Une lycéenne, Léa, rencontre Kurt pendant ses vacances sur la Côte d'Azur. Une fois les vacances terminées, Kurt viendra la voir chez elle, en Savoie. En même temps, la police enquête sur de mystérieux crimes qui ont lieu le long de la route Côte d'Azur Savoie. Leurs investigations les mènent sur la piste d'un tueur italien....
« Filmer Succo, pour Kahn, c'est se faire béhavioriste, absorber et reprojeter l'énergie frénétique de son sujet, en éradiquant toute tentation moralisatrice. Dès lors le film s'honore de séquences fiévreuses, pur concentré d'adrénaline viciée, filmées avec une indéniable vista. Or, plutôt que la mise à plat de l'acte homicide, Kahn, tordant le cou à la dérive obscène, misant sur l'instinct de mort in fine contrarié et l'amplification de l'angoisse à mesure que tarde à venir le geste criminel, préfère privilégier les agressions auxquelles se dérobe la victime. Mais nul n'en réchappe vraiment. Car Succo est avant tout un virus, surexposé et pourtant invisible à ceux qui le traquent. En auscultant de près cette pathologie, le film s'expose à la contamination. Il n'en est que plus fascinant.. »
Bertrand Loutte, Les Inrockuptibles
« S’il escamote le moment effectif des crimes, c’est pour mieux en rétablir l’horreur incommensurable a posteriori : derrière l’insaisissable criminel (Stefano Cassetti, acteur non professionnel sidérant), il y a ce sillage bien réel de corps mutilés, de malheurs individuels, de vies gâchées, de questions sans réponse. Un montage particulièrement expressif juxtapose le travail de fourmi des enquêteurs, prudents, méthodiques, rationnels, et les faits et gestes de Succo, imprévisibles, illogiques, effrayants. Cette opposition entre la démesure de l’un et les limites des autres creuse peu à peu un abîme qui est le sujet même du film, et la source du vertige qu’il procure. »
Louis Guichard, Télérama
« Filmer Succo, pour Kahn, c'est se faire béhavioriste, absorber et reprojeter l'énergie frénétique de son sujet, en éradiquant toute tentation moralisatrice. Dès lors le film s'honore de séquences fiévreuses, pur concentré d'adrénaline viciée, filmées avec une indéniable vista. Or, plutôt que la mise à plat de l'acte homicide, Kahn, tordant le cou à la dérive obscène, misant sur l'instinct de mort in fine contrarié et l'amplification de l'angoisse à mesure que tarde à venir le geste criminel, préfère privilégier les agressions auxquelles se dérobe la victime. Mais nul n'en réchappe vraiment. Car Succo est avant tout un virus, surexposé et pourtant invisible à ceux qui le traquent. En auscultant de près cette pathologie, le film s'expose à la contamination. Il n'en est que plus fascinant.. »
Bertrand Loutte, Les Inrockuptibles
« S’il escamote le moment effectif des crimes, c’est pour mieux en rétablir l’horreur incommensurable a posteriori : derrière l’insaisissable criminel (Stefano Cassetti, acteur non professionnel sidérant), il y a ce sillage bien réel de corps mutilés, de malheurs individuels, de vies gâchées, de questions sans réponse. Un montage particulièrement expressif juxtapose le travail de fourmi des enquêteurs, prudents, méthodiques, rationnels, et les faits et gestes de Succo, imprévisibles, illogiques, effrayants. Cette opposition entre la démesure de l’un et les limites des autres creuse peu à peu un abîme qui est le sujet même du film, et la source du vertige qu’il procure. »
Louis Guichard, Télérama
SEANCES
Mercredi 28 octobre à 18h30
Vendredi 30 octobre à 18h30
Samedi 31 octobre à 21h
Dimanche 1er novembre à 14h30
Vendredi 30 octobre à 18h30
Samedi 31 octobre à 21h
Dimanche 1er novembre à 14h30