Burkina-Faso, 1992, 1h02, VOSTF
avec Yacouba Kaboré, Tinfissi Yerbanga, Joséphine Kaboré, Joseph Nikiema, Colette Kaboré, Chantal Nikiema
Festival 3 Continents - École et Cinéma 2013/14 - 1er trimestre - cycle 3
avec Yacouba Kaboré, Tinfissi Yerbanga, Joséphine Kaboré, Joseph Nikiema, Colette Kaboré, Chantal Nikiema
Festival 3 Continents - École et Cinéma 2013/14 - 1er trimestre - cycle 3
Rabi, dix ans, vit avec sa famille dans un village de pleine brousse. Il partage les jeux et les obligations des garçons burkina-bé de son âge. Deux rencontres avec un vieux sage et une tortue vont changer la vie de l'enfant. Inspiré d'une expérience vécue par le réalisateur, Rabi est construit à partir de la mémoire de l'enfance éclairée par une réflexion d'adulte, portant sur l'enfance, sur une prise de conscience de la liberté, du respect des autres et de soi-même.
"Les journées au village, bien rythmées par les travaux de chaque jour et que Gaston Kaboré filme telle une chronique paysanne, se répètent (...). Chaque jour aussi, les coupeurs de bois déboisent un peu plus la région. Et chaque nuit apporte le repos. Même l’averse, la récolte du mil et les règles de Laalé sont inscrites dans ce qui doit arriver ! (...) Très attaché au respect des valeurs rurales, c’est de manière simple et juste, documentée pour ne pas dire documentaire, que Gaston Kaboré approche ses personnages bien ancrés dans leur environnement pour lequel ils ont quelques inquiétudes : le charbon de bois ne va-t-il pas manquer pour continuer à alimenter le feu de la forge ou la cuisson de la poterie ? Le vieil homme, Pugsa, se souvient de la forêt, des grands animaux sauvages qui l’habitaient, la tortue se rappelle les histoires que les hirondelles rapportent de leur voyages lointains..."
Luce Vigo, extraits du Cahier de notes École et Cinéma sur Rabi
"Les journées au village, bien rythmées par les travaux de chaque jour et que Gaston Kaboré filme telle une chronique paysanne, se répètent (...). Chaque jour aussi, les coupeurs de bois déboisent un peu plus la région. Et chaque nuit apporte le repos. Même l’averse, la récolte du mil et les règles de Laalé sont inscrites dans ce qui doit arriver ! (...) Très attaché au respect des valeurs rurales, c’est de manière simple et juste, documentée pour ne pas dire documentaire, que Gaston Kaboré approche ses personnages bien ancrés dans leur environnement pour lequel ils ont quelques inquiétudes : le charbon de bois ne va-t-il pas manquer pour continuer à alimenter le feu de la forge ou la cuisson de la poterie ? Le vieil homme, Pugsa, se souvient de la forêt, des grands animaux sauvages qui l’habitaient, la tortue se rappelle les histoires que les hirondelles rapportent de leur voyages lointains..."
Luce Vigo, extraits du Cahier de notes École et Cinéma sur Rabi