LOI DU GENRE • JANVIER-FÉVRIER 2015
Japon-France, 1985, 2h42, VOSTF
Avec Tatsuya Nakadai, Akira Terao
Avec Tatsuya Nakadai, Akira Terao
Ran en japonais, c’est le chaos. Directement inspirée du “King Lear” de Shakespeare, cette histoire sanglante, pleine de bruit et de fureur, possède la force d’une parabole sur la nature humaine, où seuls les dieux peuvent être témoin de ce désastre absolu.
"Comme en 1957 – pour Le Château de l’araignée d’après MacBeth -, Kurosawa s’est, ici, inspiré de Shakespeare (Le roi Lear). Librement, en remplaçant les filles du monarque par des fils et en puisant dans une chronique de l’histoire japonaise. Cette tragédie, d’une beauté sublime par l’utilisation des couleurs et la mise en scène, est une méditation sur le mal inhérent à la nature humaine, le massacre des innocents, la destruction des valeurs culturelles. "Ran" signifie chaos.
Au sein de celui-ci, le grand cinéaste, qui ne s’était jamais montré aussi amer devant la folie destructrice des hommes, a juste laissé une petite lueur d’espoir. Spectacle prodigieux de l’horreur des scènes de bataille, choc des armes et des armures comme dans les peintures de Paolo Uccello, affrontements de personnages démesurés."
Jacques Siclier, Le Monde
"Comme en 1957 – pour Le Château de l’araignée d’après MacBeth -, Kurosawa s’est, ici, inspiré de Shakespeare (Le roi Lear). Librement, en remplaçant les filles du monarque par des fils et en puisant dans une chronique de l’histoire japonaise. Cette tragédie, d’une beauté sublime par l’utilisation des couleurs et la mise en scène, est une méditation sur le mal inhérent à la nature humaine, le massacre des innocents, la destruction des valeurs culturelles. "Ran" signifie chaos.
Au sein de celui-ci, le grand cinéaste, qui ne s’était jamais montré aussi amer devant la folie destructrice des hommes, a juste laissé une petite lueur d’espoir. Spectacle prodigieux de l’horreur des scènes de bataille, choc des armes et des armures comme dans les peintures de Paolo Uccello, affrontements de personnages démesurés."
Jacques Siclier, Le Monde
Séances
Mercredi 25/02 17:30
Samedi 28/02 20:30
Dimanche 1/03 16:00
Samedi 28/02 20:30
Dimanche 1/03 16:00