LE MEILLEUR DE LA QUINZAINE DES RÉALISATEURS • SEPTEMBRE 2012
France-Espagne, 2012, 1h50, VOSTF
avec Yolanda Galocha, Oriol Roselló, Jaume Terrada
AVANT-PREMIÈRE
avec Yolanda Galocha, Oriol Roselló, Jaume Terrada
AVANT-PREMIÈRE
Oriol et Yolanda vivent à Paris avec leurs deux filles. Il est architecte, elle est professeur de lycée. Au cours de vacances dans le delta de l'Èbre, au sud de la Catalogne, un accident bouleverse leur existence.
"Premier plan de Rêve et silence : une fresque à l'aquarelle en train de se faire. Le peintre n'apparaît pas, mais le générique indique qu'il s'agit de Barcelo. C'est très beau. La sensation du léger tremblement de l'image argentique noir et blanc rappelle combien peut émouvoir la texture de la pellicule. Tourner un film en noir et blanc et en 35 millimètres aujourd'hui est un parti pris que Jaime Rosales, remarqué en 2007 pour La Soledad, renforce encore par une grammaire basique, des plans fixes qui durent, des ellipses radicales...
Le plan est l'unité de base, l'émotion transite par les gestes, par les regards, par la voix, par les matières filmées, par la place de la caméra même. (...) L'histoire est celle d'un deuil, qui se décline en deux parties. (...) Mise en scène avec une économie de moyens absolue, l'expérience trouve des échos dans la toile de Barcelo qui s'achève en même temps que le film. Les premières figures esquissées ont été balayées par de grandes traînées d'eau brunâtre. Mais des traces subsistent et leur beauté évanouie continue de travailler la surface."
Isabelle Régnier, Le Monde
"Chaque image, dans Rêve et Silence, film poignant sur le deuil d’un enfant, recèle son propre mystère et sa propre humanité palpitante. (...) Les lignes d’un immeuble, l’horizon d’un champ, ou encore la triste géométrie d’un funérarium, filmé de loin, offrent une distance pudique, mais hypnotique et bouleversante avec la douleur."
Télérama
"Premier plan de Rêve et silence : une fresque à l'aquarelle en train de se faire. Le peintre n'apparaît pas, mais le générique indique qu'il s'agit de Barcelo. C'est très beau. La sensation du léger tremblement de l'image argentique noir et blanc rappelle combien peut émouvoir la texture de la pellicule. Tourner un film en noir et blanc et en 35 millimètres aujourd'hui est un parti pris que Jaime Rosales, remarqué en 2007 pour La Soledad, renforce encore par une grammaire basique, des plans fixes qui durent, des ellipses radicales...
Le plan est l'unité de base, l'émotion transite par les gestes, par les regards, par la voix, par les matières filmées, par la place de la caméra même. (...) L'histoire est celle d'un deuil, qui se décline en deux parties. (...) Mise en scène avec une économie de moyens absolue, l'expérience trouve des échos dans la toile de Barcelo qui s'achève en même temps que le film. Les premières figures esquissées ont été balayées par de grandes traînées d'eau brunâtre. Mais des traces subsistent et leur beauté évanouie continue de travailler la surface."
Isabelle Régnier, Le Monde
"Chaque image, dans Rêve et Silence, film poignant sur le deuil d’un enfant, recèle son propre mystère et sa propre humanité palpitante. (...) Les lignes d’un immeuble, l’horizon d’un champ, ou encore la triste géométrie d’un funérarium, filmé de loin, offrent une distance pudique, mais hypnotique et bouleversante avec la douleur."
Télérama
Séance unique
Samedi 15 septembre 2012 à 21:00
