PROGRAMMATION NOVEMBRE 2007
France, 1987, 1h43
avec Gérard Depardieu, Sandrine Bonnaire, Alain Artur
avec Gérard Depardieu, Sandrine Bonnaire, Alain Artur
Entre le curé Donissan, prêtre visionnaire tenté par Satan, et la jeune Mouchette, folle d’orgueil et suicidaire, un lien mystérieux s’établit....
« Du livre de Bernanos sur la solitude de la foi, Pialat tire un film d’une violence sourde et dévastatrice. La campagne du Nord se transforme en un univers silencieux où s’affrontent la foi et le doute. Cette torpeur se déchire parfois, laissant entrevoir la figure tragique de Mouchette et de sa damnation. Gérard Depardieu, en abbé éperdu et frustre, comme encombré de Dieu, se drape humblement d’ombre, et suggère ce paradoxe : c’est dans la grisaille du monde que peut éclore la grâce, loin du soleil trompeur de Satan. Pialat reçut sa Palme d’or sous les huées du public, auquel il répondit ; « Vous ne m’aimez pas, je ne vous aime pas non plus. » »
C.M, Télérama
« Le film de la polémique (Cannes le siffle). Une œuvre malfaisante et malaisée sur la sainteté (une adaptation de Bernanos qui ne doit rien à Bresson), par un cinéaste athée : plus désespérant, tu meurs. Pialat semble perdu, peinant à trouver la lumière dans ce brouillard mystique. Bien-sûr, c’est ce qui fait la beauté du film. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
« Du livre de Bernanos sur la solitude de la foi, Pialat tire un film d’une violence sourde et dévastatrice. La campagne du Nord se transforme en un univers silencieux où s’affrontent la foi et le doute. Cette torpeur se déchire parfois, laissant entrevoir la figure tragique de Mouchette et de sa damnation. Gérard Depardieu, en abbé éperdu et frustre, comme encombré de Dieu, se drape humblement d’ombre, et suggère ce paradoxe : c’est dans la grisaille du monde que peut éclore la grâce, loin du soleil trompeur de Satan. Pialat reçut sa Palme d’or sous les huées du public, auquel il répondit ; « Vous ne m’aimez pas, je ne vous aime pas non plus. » »
C.M, Télérama
« Le film de la polémique (Cannes le siffle). Une œuvre malfaisante et malaisée sur la sainteté (une adaptation de Bernanos qui ne doit rien à Bresson), par un cinéaste athée : plus désespérant, tu meurs. Pialat semble perdu, peinant à trouver la lumière dans ce brouillard mystique. Bien-sûr, c’est ce qui fait la beauté du film. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
SEANCES
Vendredi 2 novembre à 20h30
Samedi 3 novembre à 22h
Dimanche 4 novembre à 18h30
Lundi 5 novembre à 18h30
Samedi 3 novembre à 22h
Dimanche 4 novembre à 18h30
Lundi 5 novembre à 18h30
