PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2009
USA, 1959, 3h16, VOSTF
Avec Kirk Douglas, Laurence Olivier, Jean Simmons, Tony Curtis, Charles Laughton, Peter Ustinov
Avec Kirk Douglas, Laurence Olivier, Jean Simmons, Tony Curtis, Charles Laughton, Peter Ustinov
Italie, 73 av. J.C. Esclave devenu gladiateur, Spartacus est épargné par un de ses compagnons d'infortune dans un combat à mort. Ce répit soulève en lui plus que jamais le souffle de la révolte, et après avoir brisé ses chaînes, il enjoint les autres esclaves à faire de même. Rapidement à la tête d'une colossale armée, Spartacus entend rejoindre le port de Brides au sud du pays pour prendre la mer à bord des navires ciliciens. Mais l'Empire romain ne l'entend pas de cette oreille et lance ses légions à la poursuite des esclaves révoltés... Adapté du célèbre roman d’Howard Fast, édité aux éditions l’Atalante, (le scénario est signé Dalton Trumbo, blacklisté à l’époque), cette allégorie du communisme fut la porte d’entrée dans les grands studios pour son jeune réalisateur, Stanley Kubrick, et est sans doute le meilleur peplum jamais réalisé.
« Kubrick évite l'emphase qui menace ce genre de films en jupettes en préservant le côté humain de ses personnages et sans les réduire à des porte-parole d'une idée. Spartacus est bel et bien un film politique, clairement de gauche, un appel à la résistance à l'oppression, un grand spectacle aux accents hégéliens : malgré les défaites, les esclaves finissent toujours par l'emporter sur les maîtres, parce qu'ils n'ont rien à perdre et tout à gagner. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
« Sous ses allures de péplum traditionnel, avec jupettes tout cuir et profusion de figurants, Spartacus est un véritable manifeste antimaccarthyste. Vers la fin des années 50, Kirk Douglas s'entiche du roman de Howard Fast : une interprétation collectiviste et généreuse de la plus célèbre révolte d'esclaves de l'Antiquité. L'écrivain a, en son temps, comparu devant l'impitoyable commission des activités antiaméricaines. C'est Kirk Douglas, encore, qui demande à Dalton Trumbo, autre victime expiatoire de la chasse aux sorcières, de signer l'adaptation. Kirk Douglas, toujours, congédie Anthony Mann et le remplace par Stanley Kubrick. Aux mains d'une telle équipe, les damnés de la terre se lancent dans une formidable épopée. A Trumbo les envolées vengeresses ou idéalistes sur la condition humaine, à Kubrick le fracas d'un récit puissant, mais froidement maîtrisé. L'homosexualité, très présente dans le roman, est presque gommée de cette parabole virile et antique sur la lutte des classes : à la sortie, la seule scène équivoque fut censurée. »
Cécile Mury, Télérama
« Kubrick évite l'emphase qui menace ce genre de films en jupettes en préservant le côté humain de ses personnages et sans les réduire à des porte-parole d'une idée. Spartacus est bel et bien un film politique, clairement de gauche, un appel à la résistance à l'oppression, un grand spectacle aux accents hégéliens : malgré les défaites, les esclaves finissent toujours par l'emporter sur les maîtres, parce qu'ils n'ont rien à perdre et tout à gagner. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
« Sous ses allures de péplum traditionnel, avec jupettes tout cuir et profusion de figurants, Spartacus est un véritable manifeste antimaccarthyste. Vers la fin des années 50, Kirk Douglas s'entiche du roman de Howard Fast : une interprétation collectiviste et généreuse de la plus célèbre révolte d'esclaves de l'Antiquité. L'écrivain a, en son temps, comparu devant l'impitoyable commission des activités antiaméricaines. C'est Kirk Douglas, encore, qui demande à Dalton Trumbo, autre victime expiatoire de la chasse aux sorcières, de signer l'adaptation. Kirk Douglas, toujours, congédie Anthony Mann et le remplace par Stanley Kubrick. Aux mains d'une telle équipe, les damnés de la terre se lancent dans une formidable épopée. A Trumbo les envolées vengeresses ou idéalistes sur la condition humaine, à Kubrick le fracas d'un récit puissant, mais froidement maîtrisé. L'homosexualité, très présente dans le roman, est presque gommée de cette parabole virile et antique sur la lutte des classes : à la sortie, la seule scène équivoque fut censurée. »
Cécile Mury, Télérama
SEANCES
Vendredi 4 décembre à 20h30
Mercredi 9 décembre à 17h
Jeudi 10 décembre à 20h
Samedi 12 décembre à 20h30
Mardi 15 décembre à 20h30
Mercredi 9 décembre à 17h
Jeudi 10 décembre à 20h
Samedi 12 décembre à 20h30
Mardi 15 décembre à 20h30