PROGRAMMATION AVRIL 2008
Italie, 1949, 1h45,VOSTF
Avec Ingrid Bergman, Mario Vitale, Renzo Cesana
Avec Ingrid Bergman, Mario Vitale, Renzo Cesana
Assignée dans un camp de réfugiés, Karin, jeune lituanienne, ne peut quitter l’Italie après la guerre. Dans ces moments difficiles, elle accepte d’épouser Antonio, jeune pêcheur de l’île de Stromboli. Mais la vie sur l’île devient rapidement un enfer pour elle. « La chose que je visais était de trouver très honnêtement la vérité. Mais, pour trouver la vérité, il faut avoir une position morale. Il faut avoir un jugement critique. » Roberto Rossellini.
« C’est le film de la rencontre entre Rossellini et Ingrid Bergman, star hollywoodienne séparée de son mari suédois. C’est aussi celui de l’approfondissement du néoréalisme vers la vie intérieure. Rossellini tourna sur place, en décors naturels, dans des conditions assez dures. Mais la mise en scène, qui semble être documentaire, montre par les yeux de Karin (Ingrid Bergman, magnifique) la vie sur l’île écrasée de soleil, la pêche au thon (grand morceau réaliste et symbolique) et les décors sauvages menacés par une éruption volcanique. A l’époque, le film fut assez mal accueilli. La liaison Bergman-Rossellini provoquait un scandale en Italie et aux Etats-Unis. Et on reprochait à l’auteur de Rome, ville ouverte de dénaturer le néoréalisme par des prises de position chrétiennes. En fait, Rossellini, pour qui le néoréalisme avait toujours été une position morale, commençait à méditer le mystère de la créature humaine et sur la part du spirituel dans l’existence terrestre. »
Jacques Siclier, Télérama
« C’est le film de la rencontre entre Rossellini et Ingrid Bergman, star hollywoodienne séparée de son mari suédois. C’est aussi celui de l’approfondissement du néoréalisme vers la vie intérieure. Rossellini tourna sur place, en décors naturels, dans des conditions assez dures. Mais la mise en scène, qui semble être documentaire, montre par les yeux de Karin (Ingrid Bergman, magnifique) la vie sur l’île écrasée de soleil, la pêche au thon (grand morceau réaliste et symbolique) et les décors sauvages menacés par une éruption volcanique. A l’époque, le film fut assez mal accueilli. La liaison Bergman-Rossellini provoquait un scandale en Italie et aux Etats-Unis. Et on reprochait à l’auteur de Rome, ville ouverte de dénaturer le néoréalisme par des prises de position chrétiennes. En fait, Rossellini, pour qui le néoréalisme avait toujours été une position morale, commençait à méditer le mystère de la créature humaine et sur la part du spirituel dans l’existence terrestre. »
Jacques Siclier, Télérama
SEANCE UNIQUE
Mardi 8 avril à 20h30