LA LOI DU GENRE : FUTURS • DÉCEMBRE 2017
France, 2007, 1h22
avec Éric Judor, Ramzy Bedia, Sébastien Tellier
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Éric Judor, Ramzy Bedia, Sébastien Tellier
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En 2016, la mode et les critères de beauté ont beaucoup changé. Une nouvelle tendance fait des ravages chez les jeunes : le lifting du visage. Georges, un jeune diplômé récemment lifté, profite des vacances d'été pour s'intégrer à la bande de caïds la plus respectée de la région, une quinzaine de loubards liftés à l'extrême, riches, fans de sports abstraits et consommateurs de nouvelles technologies futiles... Échec commercial à sa sortie, le premier long métrage de Quentin Dupieux est rapidement devenu culte. Éric et Ramzy y trouvaient pour la première fois un écrin à la hauteur de leur comique absurde.
"On croira que le film est une parodie. Pas du tout. Mystérieusement, le brouillage des époques est très doux. Les signes sont mis en sourdine par l'éclat des images qui illumine le format mini du film - ce magnifique sunset façon Outsiders, cette bottine rutilante qui met le pied à terre, ce micro zoom sur une berline stationnée qui nous amène dans les rues de San Francisco. Où sommes-nous ? Au Canada, et sans accent, c'est à dire nulle part, ni en France ni aux États-Unis. L'arrière-plan, où se fiche l'architecture trop calme des maisons et des paysages, est aussi soigné que l'action. C'est une sorte de matelas où s'amortit la bizarrerie inquiète du récit. Pas étonnant que Quentin Dupieux avoue s'être laissé conduire par le petit monde de Twin Peaks. Steak est grosso modo une comédie mais strictement un film d'anticipation." S. Delorme et J-P Tessé, Les Cahiers du Cinéma
"On croira que le film est une parodie. Pas du tout. Mystérieusement, le brouillage des époques est très doux. Les signes sont mis en sourdine par l'éclat des images qui illumine le format mini du film - ce magnifique sunset façon Outsiders, cette bottine rutilante qui met le pied à terre, ce micro zoom sur une berline stationnée qui nous amène dans les rues de San Francisco. Où sommes-nous ? Au Canada, et sans accent, c'est à dire nulle part, ni en France ni aux États-Unis. L'arrière-plan, où se fiche l'architecture trop calme des maisons et des paysages, est aussi soigné que l'action. C'est une sorte de matelas où s'amortit la bizarrerie inquiète du récit. Pas étonnant que Quentin Dupieux avoue s'être laissé conduire par le petit monde de Twin Peaks. Steak est grosso modo une comédie mais strictement un film d'anticipation." S. Delorme et J-P Tessé, Les Cahiers du Cinéma
Séances • Novembre-Décembre 2017
- - mercredi 29/11 18:30 - - vendredi 1/12 18:30 - - samedi 2/12 21:00
