CINÉMA MAROCAIN CONTEMPORAIN • MARS 2019
Maroc, France, Allemagne, 2011, 1h46, VOSTF
avec Soufia Issami, Mouna Bahmad
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avec Soufia Issami, Mouna Bahmad
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Badia et Imane travaillent dans une usine de crevettes de Tanger. Elles vivent la nuit. À la suite d’un recel qui a mal tourné, elles décident de faire équipe avec Nawal et Asma, deux filles rencontrées en soirée... Ce film, portrait d’une jeunesse bouillonnante, sait manier le romanesque et le réel, la péripétie et la vérité dans un Tanger en pleine mutation. Née en 1970, Leïla Kilani commence par réaliser des documentaires : Tanger, le rêve des brûleurs (2002), D’ici et d’ailleurs (2008), ou encore Nos lieux interdits (2009). Sur la planche, son premier long métrage de fiction, est sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes 2011. Elle termine actuellement la post-production de son nouveau film, Indivision.
"Souvent portée à l'épaule, la caméra de Kilani colle aux basques de ces petites bombes d'énergie. Ce style physique pourrait faire penser aux Dardenne ou à Kechiche, en plus brut de décoffrage. Cela dit, le point fort du film n'est pas tant son filmage que ce qu'il saisit : des jeunes femmes qui pulvérisent toutes les idées reçues sur la "femme arabe", un peu putes mais totalement insoumises, animées d'une libido dévastatrice, propulsées par une vigueur folle et une conscience aiguë de leur condition. Elles tracent la route en toute autonomie dans la jungle de l'économie libérale et de l'injustice sociale, hurlant un gros "fuck" aux convenances de leur société ultrapatriarcale. Un de leurs trésors est la parole : un flow d'enfer, entre poésie, rap, slam, scat, qui répand son kérosène dans tout le film et électrise le spectateur, même celui qui ne comprend pas un mot d'arabe." Serge Kaganski, Les Inrockuptibles (fév 2012)
"Souvent portée à l'épaule, la caméra de Kilani colle aux basques de ces petites bombes d'énergie. Ce style physique pourrait faire penser aux Dardenne ou à Kechiche, en plus brut de décoffrage. Cela dit, le point fort du film n'est pas tant son filmage que ce qu'il saisit : des jeunes femmes qui pulvérisent toutes les idées reçues sur la "femme arabe", un peu putes mais totalement insoumises, animées d'une libido dévastatrice, propulsées par une vigueur folle et une conscience aiguë de leur condition. Elles tracent la route en toute autonomie dans la jungle de l'économie libérale et de l'injustice sociale, hurlant un gros "fuck" aux convenances de leur société ultrapatriarcale. Un de leurs trésors est la parole : un flow d'enfer, entre poésie, rap, slam, scat, qui répand son kérosène dans tout le film et électrise le spectateur, même celui qui ne comprend pas un mot d'arabe." Serge Kaganski, Les Inrockuptibles (fév 2012)
Séances • Mars 2019
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