PROGRAMMATION JUIN 2011
Iran, 2001, 1h34, VOSTF
avec Mania Akbari, Amin Maher, Roya Arabshahi
avec Mania Akbari, Amin Maher, Roya Arabshahi
Ten met en scène dix séquences de la vie émotionnelle de six femmes, qui pourraient aussi bien être dix séquences de la vie émotionnelle d'une seule et unique femme. Celles-ci sont amenées à relever des défis à une étape particulière de leur vie... Ten met en lumière le paysage social, affectif et religieux dans lequel se développe la condition féminine en Iran ; un pamphlet en forme de huis clos pour lequel le cinéaste démontre une maîtrise du cinéma toujours renouvelée.
« Kiarostami a tourné les dix dialogues de Ten seul, sans cameraman ni preneur de son, avec deux caméras vidéo immobiles, deux voitures, six femmes, un gamin et pas de scénario. Isolé et méprisé dans son pays, il n'a même pas pris la peine de déposer une demande d'autorisation de tournage à la commission de censure islamique. Il a voulu ce film comme un instrument critique contre la place surplombante et omnisciente qu'occupe le metteur en scène. Comme d'habitude avec lui, il ne faut pas tout à fait le prendre au mot. Ce n'est jamais qu'une méthode ponctuelle pour avancer dans son cinéma et confronter le spectateur à quelque chose qui demeure de bout en bout énigmatique. Ni fiction, ni documentaire, ni écrit, ni spontané, ni engagé, ni dégagé, cet endroit où il se tient, et s'absente, est un non-lieu idéalement bancal, c'est-à-dire une utopie. Où il faut se dépêcher de le rejoindre...»
Didier Péron, Libération
« Kiarostami a tourné les dix dialogues de Ten seul, sans cameraman ni preneur de son, avec deux caméras vidéo immobiles, deux voitures, six femmes, un gamin et pas de scénario. Isolé et méprisé dans son pays, il n'a même pas pris la peine de déposer une demande d'autorisation de tournage à la commission de censure islamique. Il a voulu ce film comme un instrument critique contre la place surplombante et omnisciente qu'occupe le metteur en scène. Comme d'habitude avec lui, il ne faut pas tout à fait le prendre au mot. Ce n'est jamais qu'une méthode ponctuelle pour avancer dans son cinéma et confronter le spectateur à quelque chose qui demeure de bout en bout énigmatique. Ni fiction, ni documentaire, ni écrit, ni spontané, ni engagé, ni dégagé, cet endroit où il se tient, et s'absente, est un non-lieu idéalement bancal, c'est-à-dire une utopie. Où il faut se dépêcher de le rejoindre...»
Didier Péron, Libération
Séances
vendredi 17 juin à 21h
lundi 20 juin à 21h
lundi 20 juin à 21h