PROGRAMMATION NOVEMBRE 2008
USA, 1960, 1h08, VOSTF
Avec Ben Maddow, Sidney Meyers, Joseph Strick
Avec Ben Maddow, Sidney Meyers, Joseph Strick
La caméra suit Judith dans les rues de Los Angeles. Récemment divorcée, elle tente de refaire sa vie. Au cours de ses pérégrinations, elle va faire d’étranges rencontres dans le milieu des fanatiques religieux, des laissés-pour-compte du monde urbain, de toutes sortes de gens qui, bien qu’à l’image de son propre échec personnel, lui donneront la volonté de refaire sa vie.
Film précédé de
Film précédé de
VÉTÉRANS DU MASSACRE DE MY LAI
de Joseph Strick (1971, 22 min)
Un témoignage poignant de cinq soldats qui participèrent au massacre de My Lai pendant la guerre du Vietnam.
« Retour aux sources du cinéma indépendant américain. A la fin des années 1950, l'ancien reporter de guerre Joseph Strick passe ses week-ends et ses nuits dans les rues de Los Angeles, une caméra à la main, pour tourner The Savage Eye. Un étrange objet cinématographique que, faute de mieux, on qualifiera avec le réalisateur de « documentaire romancé ». Le film mêle images sur le vif de la mégalopole californienne et séquences fictionnelles sur les affres d'une jeune femme dépressive pour dénoncer l'aliénation de l'Amérique des fifties.
Certaines séquences (les descentes de police, les guérisons « miracles » d'un prédicateur...) sont impressionnantes, et le montage musical de Sidney Meyers, qui emprunte autant aux formalistes russes qu'aux rythmes de jazz, est d'une grande beauté. Mais que de prétention pseudo-poétique dans le commentaire du scénariste Ben Maddow (genre « le ciel sentait le cigare et le cercueil »)... Que d'élitisme méprisant dans sa dénonciation des loisirs de la société de consommation, où le catch et le strip-tease sont présentés comme les incarnations du mal absolu...»
Samuel Douhaire, Télérama
« Savage Eye déverse sa lucidité sans ménagement (...) Il tient à la fois du tract et du poème. C'est une lettre d'amour déçue à l'Amérique qui aura mis quarante-huit ans à nous parvenir (...) autant de modernité intrinsèque aurait dû faire réagir depuis longtemps... »
Philippe Azoury, Libération
« Film hagard, à la fois cotonneux et tranchant, The Savage eye surprend par la noirceur avec laquelle il enregistre le cauchemar climatisé de l'Amérique triomphante des 50's. »
Jérôme Momcilovic, Chronic'art.com
(...) étrange, fruit énigmatique et sidérant (...) Il constitue surtout un vrai coup de force théorique (...) par le recours à des composants hétérogènes et son refus de sacrifier aux lois du genre. »
Thierry Méranger, Cahiers du Cinéma
Un témoignage poignant de cinq soldats qui participèrent au massacre de My Lai pendant la guerre du Vietnam.
« Retour aux sources du cinéma indépendant américain. A la fin des années 1950, l'ancien reporter de guerre Joseph Strick passe ses week-ends et ses nuits dans les rues de Los Angeles, une caméra à la main, pour tourner The Savage Eye. Un étrange objet cinématographique que, faute de mieux, on qualifiera avec le réalisateur de « documentaire romancé ». Le film mêle images sur le vif de la mégalopole californienne et séquences fictionnelles sur les affres d'une jeune femme dépressive pour dénoncer l'aliénation de l'Amérique des fifties.
Certaines séquences (les descentes de police, les guérisons « miracles » d'un prédicateur...) sont impressionnantes, et le montage musical de Sidney Meyers, qui emprunte autant aux formalistes russes qu'aux rythmes de jazz, est d'une grande beauté. Mais que de prétention pseudo-poétique dans le commentaire du scénariste Ben Maddow (genre « le ciel sentait le cigare et le cercueil »)... Que d'élitisme méprisant dans sa dénonciation des loisirs de la société de consommation, où le catch et le strip-tease sont présentés comme les incarnations du mal absolu...»
Samuel Douhaire, Télérama
« Savage Eye déverse sa lucidité sans ménagement (...) Il tient à la fois du tract et du poème. C'est une lettre d'amour déçue à l'Amérique qui aura mis quarante-huit ans à nous parvenir (...) autant de modernité intrinsèque aurait dû faire réagir depuis longtemps... »
Philippe Azoury, Libération
« Film hagard, à la fois cotonneux et tranchant, The Savage eye surprend par la noirceur avec laquelle il enregistre le cauchemar climatisé de l'Amérique triomphante des 50's. »
Jérôme Momcilovic, Chronic'art.com
(...) étrange, fruit énigmatique et sidérant (...) Il constitue surtout un vrai coup de force théorique (...) par le recours à des composants hétérogènes et son refus de sacrifier aux lois du genre. »
Thierry Méranger, Cahiers du Cinéma
SEANCES
Samedi 15 novembre à 17h
Dimanche 16 novembre à 16h
Mercredi 19 novembre à 18h30
Samedi 22 novembre à 19h
Dimanche 16 novembre à 16h
Mercredi 19 novembre à 18h30
Samedi 22 novembre à 19h