PROGRAMMATION MARS 2011
GB - USA, 1968, 1h35, VOSTF
Avec Burt Lancaster, Janet Landgard, Janice Rule
RÉÉDITION
Avec Burt Lancaster, Janet Landgard, Janice Rule
RÉÉDITION
Quand Ned Merrill s’invite en maillot de bain un après-midi d’été dans les villas d’une banlieue chic du Connecticut c’est l’occasion pour lui de démêler le fil de son existence en nageant de piscine en piscine pour rentrer chez lui. Et ce qu’il y trouvera ne correspondra pas forcément aux idéaux de vie qu’il s’est forgé...
« Découvert au Festival de Locarno 97, The Swimmer est un authentique chef-d’œuvre caché. D'abord, parce que Perry n'est pas estampillé "auteur", ensuite, parce que c'est un pur prototype, sans ascendance ni descendance. Situé dans un monde très easy et très sixties, plein de fêtes élégantes et de légèreté de vivre, le film retrace le calvaire aquatique d'un homme qui a perdu tout contact avec le réel. De piscine en piscine, Burt Lancaster y exhibe un corps splendide mais déjà marqué par le doute et le vieillissement. L'un des films les plus étranges de toute l'histoire du cinéma.»
Les Inrockuptibles
« Un drôle de film à la frontière entre psychothérapie et LSD avec un climax de fin qui vaut à lui seul une double vision. Rare, décalé, angoissant et une prestation de Lancaster totalement inédite. »
Écran Large
« The Swimmer est un joyau insolite et méconnu du Nouvel Hollywood. Après des années d'invisibilité, on peut enfin découvrir le troisième film de Frank Perry, jamais sorti en salles. Et l'aimer jusque dans ses défauts – ses dialogues parfois pompeux, ses afféteries de mise en scène (ralentis, superpositions, flous) à la limite du kitsch, qui participent de son étrangeté.
The Swimmer s'inscrit dans la vague contestataire du cinéma américain de la fin des années 1960. À la manière du Lauréat, il décrit avec fiel la grande bourgeoisie comme un monde d'apparences où le bonheur se mesure à la taille des piscines, où l'amitié ne résiste pas aux revers de fortune, où les convenances masquent un profond mépris de classe. Mais le film va plus loin encore, en remettant en cause la figure même du héros hollywoodien. L'idéaliste Ned Merrill fait écho à un autre rôle de Burt Lancaster en maillot de bain : l'officier de Tant qu'il y aura des hommes, qui embrassait virilement Deborah Kerr dans les vagues. Quinze ans après, cette mâle assurance se noie d'un bassin à l'autre dans la dépression et la solitude. L'adonis athlétique, beau parleur et séduisant se met à boiter, à frissonner, à pleurer au fil des retrouvailles de plus en plus douloureuses avec ses voisins et sa maîtresse. Francis Scott Fitzgerald, auquel The Swimmer fait souvent penser, l'avait bien dit : « En Amérique, il n'y a pas de seconde chance. »
Télérama
« Découvert au Festival de Locarno 97, The Swimmer est un authentique chef-d’œuvre caché. D'abord, parce que Perry n'est pas estampillé "auteur", ensuite, parce que c'est un pur prototype, sans ascendance ni descendance. Situé dans un monde très easy et très sixties, plein de fêtes élégantes et de légèreté de vivre, le film retrace le calvaire aquatique d'un homme qui a perdu tout contact avec le réel. De piscine en piscine, Burt Lancaster y exhibe un corps splendide mais déjà marqué par le doute et le vieillissement. L'un des films les plus étranges de toute l'histoire du cinéma.»
Les Inrockuptibles
« Un drôle de film à la frontière entre psychothérapie et LSD avec un climax de fin qui vaut à lui seul une double vision. Rare, décalé, angoissant et une prestation de Lancaster totalement inédite. »
Écran Large
« The Swimmer est un joyau insolite et méconnu du Nouvel Hollywood. Après des années d'invisibilité, on peut enfin découvrir le troisième film de Frank Perry, jamais sorti en salles. Et l'aimer jusque dans ses défauts – ses dialogues parfois pompeux, ses afféteries de mise en scène (ralentis, superpositions, flous) à la limite du kitsch, qui participent de son étrangeté.
The Swimmer s'inscrit dans la vague contestataire du cinéma américain de la fin des années 1960. À la manière du Lauréat, il décrit avec fiel la grande bourgeoisie comme un monde d'apparences où le bonheur se mesure à la taille des piscines, où l'amitié ne résiste pas aux revers de fortune, où les convenances masquent un profond mépris de classe. Mais le film va plus loin encore, en remettant en cause la figure même du héros hollywoodien. L'idéaliste Ned Merrill fait écho à un autre rôle de Burt Lancaster en maillot de bain : l'officier de Tant qu'il y aura des hommes, qui embrassait virilement Deborah Kerr dans les vagues. Quinze ans après, cette mâle assurance se noie d'un bassin à l'autre dans la dépression et la solitude. L'adonis athlétique, beau parleur et séduisant se met à boiter, à frissonner, à pleurer au fil des retrouvailles de plus en plus douloureuses avec ses voisins et sa maîtresse. Francis Scott Fitzgerald, auquel The Swimmer fait souvent penser, l'avait bien dit : « En Amérique, il n'y a pas de seconde chance. »
Télérama
Séances
mercredi 30 mars à 18h30
vendredi 1er avril à 20h30
samedi 2 avril à 17h
samedi 9 avril à 19h
mardi 12 avril à 18h30
vendredi 1er avril à 20h30
samedi 2 avril à 17h
samedi 9 avril à 19h
mardi 12 avril à 18h30