PROGRAMMATION MARS 2008
France, 1934, 1h25
Avec Charles Blavette, Jenny Hélia, Celia Montalvan
Avec Charles Blavette, Jenny Hélia, Celia Montalvan
Comme beaucoup de ses compatriotes italiens, Toni débarque en train pour travailler en Provence. Les années passent et Toni vit désormais avec Marie, sa logeuse. Mais il est en fait amoureux d'une immigrée espagnole, Josefa, que le contremaître de Toni convoite également... C’est à la fois l’un des films les plus réalistes du Renoir des années 30 et l’un des plus élaborés esthétiquement : le cadre y joue admirablement des effets plastiques et émotionnels.
«Il s’agit – dans un milieu d’immigrés italiens et espagnols que l’on avait certes pas l’habitude de montrer à l’écran – d’une tragédie des rapports sociaux et des passions humaines, sous le soleil de Provence. La caméra capte des gestes, des sourires, des regards, des actes banals, s’attarde sur les paysages, ne sépare jamais les personnages de leur environnement. Renoir, en refusant la psychologie théâtrale et littéraire de l’époque, a signé là une de ses œuvres maîtresses. » »
Jacques Siclier, Télérama
« On considère généralement aujourd’hui, et ça se vérifie à la revision du film que Toni est, en 1934, le premier essai « néoréaliste » au cinéma. C’est-à-dire qu’il est toujours difficile d’y démêler l’aspect brut et documentaire des passages de pure fiction, que tout se passe dans une sorte de présent tremblé qui a « l’authenticité » de la vie même. On a aussi souvent considéré Marcel Pagnol comme l’ancêtre du néoréalisme, et il n’est pas indifférent de noter que c’est Pagnol qui a produit Toni et qui l’a même tiré dans ses laboratoires. Ce serait donc ainsi l’alliance de Pagnol et de Renoir qui aurait produit ce petit miracle.»
Louis Skorecki, Libération
«Il s’agit – dans un milieu d’immigrés italiens et espagnols que l’on avait certes pas l’habitude de montrer à l’écran – d’une tragédie des rapports sociaux et des passions humaines, sous le soleil de Provence. La caméra capte des gestes, des sourires, des regards, des actes banals, s’attarde sur les paysages, ne sépare jamais les personnages de leur environnement. Renoir, en refusant la psychologie théâtrale et littéraire de l’époque, a signé là une de ses œuvres maîtresses. » »
Jacques Siclier, Télérama
« On considère généralement aujourd’hui, et ça se vérifie à la revision du film que Toni est, en 1934, le premier essai « néoréaliste » au cinéma. C’est-à-dire qu’il est toujours difficile d’y démêler l’aspect brut et documentaire des passages de pure fiction, que tout se passe dans une sorte de présent tremblé qui a « l’authenticité » de la vie même. On a aussi souvent considéré Marcel Pagnol comme l’ancêtre du néoréalisme, et il n’est pas indifférent de noter que c’est Pagnol qui a produit Toni et qui l’a même tiré dans ses laboratoires. Ce serait donc ainsi l’alliance de Pagnol et de Renoir qui aurait produit ce petit miracle.»
Louis Skorecki, Libération
SEANCES
Samedi 29 mars à 19h*
Dimanche 30 mars à 16h30*
Lundi 31 mars à 18h30
* : PROJECTION PRÉCÉDÉE DE PLANÈTE LUMIÈRE
Dimanche 30 mars à 16h30*
Lundi 31 mars à 18h30
* : PROJECTION PRÉCÉDÉE DE PLANÈTE LUMIÈRE