CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • JANVIER-FÉVRIER 2020
Japon, 2019, 1h03, VOSTF • documentaire
NUM, sortie nationale
NUM, sortie nationale
Chiken et Ryûgyô, qui appartiennent à l’école bouddhiste Sôtô, se sont connus pendant leur apprentissage spirituel. Chiken, qui vit à Yamanashi, s’investit dans la prévention du suicide et dispense les préceptes d’une alimentation végétale et zen. À Fukushima, Ryûgyô fait face aux ravages du tsunami. Après le monumental et cosmopolite Bangkok Nites, Katsuya Tomita recentre son regard sur le Japon d’aujourd’hui, meurtri par de récents cataclysmes, posant avec ce documentaire à la fois solennel, ludique et empathique, commandé par une association de bonzes, une nouvelle pierre à une filmographie traversée dès ses origines par les questions du rapport à la spiritualité, à la communauté et au choix.
"Quelle est l'origine du projet Tenzo ?
- Chaque année sont organisés dans un pays hôte différent de grands festivals à travers le monde réunissant tous les courants bouddhistes. Le dernier s'est tenu au Japon. L'école Sôtô qui y participait a eu envie de faire un court-métrage. C'était l'idée de départ. Le financement provient de l'école. Or c'est le second groupe religieux du pays en terme d'importance et de nombre d'adeptes. Lorsque l'association a lancé sa collecte elle a réuni beaucoup plus de fonds que prévu. Ainsi d'un petit court-métrage on est passé à un film d'une heure.
(...) C'est l'entretien documentaire entre Chiken et Aoyama Shunto, la nonne que l'on voit dans le film, qui m'a servi de matrice. Leur échange était si lumineux que je me suis demandé à quoi ressemblait le quotidien de ce jeune moine et j'ai imaginé la structure du film comme une dualité entre le bouddhisme et la vie quotidienne des moines. J'ai alors commencé l'écriture du scénario." Entretien avec K. Tomita par Dimitri Ianni
"Quelle est l'origine du projet Tenzo ?
- Chaque année sont organisés dans un pays hôte différent de grands festivals à travers le monde réunissant tous les courants bouddhistes. Le dernier s'est tenu au Japon. L'école Sôtô qui y participait a eu envie de faire un court-métrage. C'était l'idée de départ. Le financement provient de l'école. Or c'est le second groupe religieux du pays en terme d'importance et de nombre d'adeptes. Lorsque l'association a lancé sa collecte elle a réuni beaucoup plus de fonds que prévu. Ainsi d'un petit court-métrage on est passé à un film d'une heure.
(...) C'est l'entretien documentaire entre Chiken et Aoyama Shunto, la nonne que l'on voit dans le film, qui m'a servi de matrice. Leur échange était si lumineux que je me suis demandé à quoi ressemblait le quotidien de ce jeune moine et j'ai imaginé la structure du film comme une dualité entre le bouddhisme et la vie quotidienne des moines. J'ai alors commencé l'écriture du scénario." Entretien avec K. Tomita par Dimitri Ianni
Séances • Février 2020
- - mercredi 12/02 17:00 - - dimanche 16/02 21:00 - - lundi 17/02 15:00 - - mercredi 19/02 19:00
- - dimanche 23/02 16:45 - - mardi 25/02 20:30
- - dimanche 23/02 16:45 - - mardi 25/02 20:30