LA SÉANCE DES CINÉ-SUP • JANVIER-FÉVRIER 2024
Allemagne, 1974, 1h29, VOSTF
avec Brigitte Mira, El Hedi Ben Salem, Irm Hermann
NUM, version restaurée
avec Brigitte Mira, El Hedi Ben Salem, Irm Hermann
NUM, version restaurée
Parce qu’il pleut fort, une femme de ménage d’une soixantaine d’années, attirée par une musique inconnue, rentre dans un bistrot fréquenté par des émigrés. Elle y fait la connaissance d’un Marocain plus jeune qu’elle... Reprenant le scénario du film de son maître américain Douglas Sirk, Tout ce que le ciel permet, Fassbinder poursuit sa description des éléments marginaux de la société ouest-allemande, pointant ici les préjugés racistes. La violence des rapports humains et plus largement des rapports sociaux dans une société conformiste et figée est traitée avec une grande sobriété, privilégiant le jeu des regards, par le montage et les cadrages. En 1974, à Cannes, ce film remporta le Prix du jury œcuménique.
"Avant, quand je faisais des films où les représentants des minorités étaient les bons, et les autres les mauvais, la société appréciait beaucoup mes films. Mais lorsque j'ai eu l'idée, beaucoup plus juste, de montrer les minorités telles qu'elles sont devenues à cause de la société, avec tout ce qu'il y a de faux dans leurs manières de se comporter, alors là, tout à coup, on n'a plus aimé mes films..." R.W. Fassbinder, dans Télérama (novembre 1991)
"Avant, quand je faisais des films où les représentants des minorités étaient les bons, et les autres les mauvais, la société appréciait beaucoup mes films. Mais lorsque j'ai eu l'idée, beaucoup plus juste, de montrer les minorités telles qu'elles sont devenues à cause de la société, avec tout ce qu'il y a de faux dans leurs manières de se comporter, alors là, tout à coup, on n'a plus aimé mes films..." R.W. Fassbinder, dans Télérama (novembre 1991)
Séance unique
- - dimanche 21/01/24 18:30