RÉTROSPECTIVE CLAIRE DENIS • OCTOBRE 2011
France, 2001, 1h40, interdit -16 ans
avec Béatrice Dalle, Alex Descas, Nicolas Duvauchelle, Vincent Gallo, José Garcia
avec Béatrice Dalle, Alex Descas, Nicolas Duvauchelle, Vincent Gallo, José Garcia
Lors de son voyage de noces à Paris avec son épouse, un chercheur américain, Shane Brown, part à la recherche de son ami Léo, un médecin français susceptible de le soulager d'un mal étrange... Un film entre effroi et désir dans lequel la tension dramatique tient au mal-être profond de ces bourreaux désespérément conscients de leur barbarie.
"C'est à la fois un soulagement, une épreuve et une apothéose, à mi-chemin entre l'esthétique gore et un dessin de vampires d'Edvard Munch. L'occasion aussi de constater à quel point Béatrice Dalle est unique : quelle autre actrice aurait pu réussir cela ? Qu'est-ce que Claire Denis cherche donc à nous faire partager avec cette elliptique histoire de cannibales ? Sans doute des choses terribles et inavouables sur l'arrière-boutique du désir et de l'amour "dévorant", mais aussi sur ces sentiments universels que sont le manque ou la dépendance : sa mise en scène au scalpel vise toujours chez le spectateur le point exact où l'horreur trouvera un écho intime. (...) Porté par une somptueuse musique originale des Tindersticks, nourri à la source des grands frères nord-américains (Lynch, Cronenberg, Ferrara), c'est un film à voir, à écouter et à ressentir pour ces raisons mystérieuses mêmes qui nous ramènent toujours vers les salles obscures. Une petite fête du cinéma à lui tout seul."
Louis Guichard, Télérama
"C'est à la fois un soulagement, une épreuve et une apothéose, à mi-chemin entre l'esthétique gore et un dessin de vampires d'Edvard Munch. L'occasion aussi de constater à quel point Béatrice Dalle est unique : quelle autre actrice aurait pu réussir cela ? Qu'est-ce que Claire Denis cherche donc à nous faire partager avec cette elliptique histoire de cannibales ? Sans doute des choses terribles et inavouables sur l'arrière-boutique du désir et de l'amour "dévorant", mais aussi sur ces sentiments universels que sont le manque ou la dépendance : sa mise en scène au scalpel vise toujours chez le spectateur le point exact où l'horreur trouvera un écho intime. (...) Porté par une somptueuse musique originale des Tindersticks, nourri à la source des grands frères nord-américains (Lynch, Cronenberg, Ferrara), c'est un film à voir, à écouter et à ressentir pour ces raisons mystérieuses mêmes qui nous ramènent toujours vers les salles obscures. Une petite fête du cinéma à lui tout seul."
Louis Guichard, Télérama
Séances
vendredi 14 octobre à 20:30
dimanche 16 octobre à 16:30
lundi 17 octobre à 20:30
dimanche 16 octobre à 16:30
lundi 17 octobre à 20:30