PROGRAMMATION OCTOBRE 2006
France, 1977, 1h41
Avec Robert Stack, Anicée Alvina, Sophie Desmarets, Frédéric Mesnier
Avec Robert Stack, Anicée Alvina, Sophie Desmarets, Frédéric Mesnier
Un quinquagénaire prend une jeune maîtresse après avoir quitté femmes et enfants. Mais il n’échappe pas à son destin, ici la vieillesse et la solitude.
« Il n’y a pas ici de romantisme ni de nostalgie, à l’égard des hommes de cinquante ans, épris d’une fille de vingt ou vingt-cinq ans. Gérard Blain montre qu’il est vain de vouloir se fabriquer une seconde jeunesse, quand le temps vous a déjà grignoté. L’âge est une fêlure, il faut s’y faire. François, au cours de ce film va donc apprendre à accepter sa maturité, non sans révolte ni sans sursaut devant la jeunesse, inaccessible – malgré le footing, la moto… – des autres. Ce très beau sujet a été traité sans dramatisation, sans extériorisation excessive des sentiments. Grand admirateur de Robert Bresson, Gérard Blain cherche avant tout la rigueur dans sa mise en scène, observe les comportements, les gestes significatifs, arrête ses séquences là où d’autres les développeraient. Il fait, ainsi, remarquablement sentir l’écart des générations et la vérité intérieure de son personnage, l’acteur américain Robert Stack étant utilisé à contre-emploi, débarrassé de sa mythologie, ce qui est une intéressante performance. Les rapports familiaux détraqués, la solitude du quinquagénaire, jaloux même du corps de son rival, l’attitude du couple moderne sont suggérées sans les conventions de l’étude psychologique bourgeoise. On admirera Sophie Desmarets dans le rôle de la femme légitime et sacrifiée. Cette grande fantaisiste du théâtre de boulevard s’est pliée à la direction de Gérard Blain, ce qui lui a donné l’occasion d’exprimer au cinéma, une gravité, une dignité, qui font partie de sa nature profonde. »
Jacques Siclier – Télérama
« Il n’y a pas ici de romantisme ni de nostalgie, à l’égard des hommes de cinquante ans, épris d’une fille de vingt ou vingt-cinq ans. Gérard Blain montre qu’il est vain de vouloir se fabriquer une seconde jeunesse, quand le temps vous a déjà grignoté. L’âge est une fêlure, il faut s’y faire. François, au cours de ce film va donc apprendre à accepter sa maturité, non sans révolte ni sans sursaut devant la jeunesse, inaccessible – malgré le footing, la moto… – des autres. Ce très beau sujet a été traité sans dramatisation, sans extériorisation excessive des sentiments. Grand admirateur de Robert Bresson, Gérard Blain cherche avant tout la rigueur dans sa mise en scène, observe les comportements, les gestes significatifs, arrête ses séquences là où d’autres les développeraient. Il fait, ainsi, remarquablement sentir l’écart des générations et la vérité intérieure de son personnage, l’acteur américain Robert Stack étant utilisé à contre-emploi, débarrassé de sa mythologie, ce qui est une intéressante performance. Les rapports familiaux détraqués, la solitude du quinquagénaire, jaloux même du corps de son rival, l’attitude du couple moderne sont suggérées sans les conventions de l’étude psychologique bourgeoise. On admirera Sophie Desmarets dans le rôle de la femme légitime et sacrifiée. Cette grande fantaisiste du théâtre de boulevard s’est pliée à la direction de Gérard Blain, ce qui lui a donné l’occasion d’exprimer au cinéma, une gravité, une dignité, qui font partie de sa nature profonde. »
Jacques Siclier – Télérama
SEANCES
Jeudi 12 octobre à 20h30
Dimanche 15 octobre à 16h30
Vendredi 20 octobre à 20h30
Lundi 23 octobre à 18h30
Sélection officielle au Festival de Montréal, hors compétition.
Rencontres de la Rochelle.
Dimanche 15 octobre à 16h30
Vendredi 20 octobre à 20h30
Lundi 23 octobre à 18h30
Sélection officielle au Festival de Montréal, hors compétition.
Rencontres de la Rochelle.
