PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2008
France, 2003, 1h35, documentaire
Une promenade dans les allées du Louvre avec en guise de commentaires des phrases du peintre Cézanne.
« Derrière la fascination pour le texte de Cézanne, pour sa quête d'une émotion qui ne s'obtiendrait qu'en approchant au plus près les choses, s'affirme aussi l'éternelle recherche des cinéastes : l'absence absolue de toute complaisance, la véhémence, une forme de radicalité productive et critique. Cette histoire subjective des formes est aussi une histoire du cinéma. »
Jean-François Rauger, Le Monde
« Une série de plans fixes sur quelques tableaux exposés au Louvre, un texte vibrant attribué à Cézanne. D'une simplicité élémentaire, Une visite au Louvre (...) est un chant ardent dédié à l'art et à l'esprit critique. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
« Straub et Huillet ajoutent un édifice à la question décisive des rapports entre une parole qui s'envole et un regard qui creuse. »
Antoine Thirion, Les Cahiers du Cinéma
« Visite pédagogique ? Mais aussi hymne à la beauté et chant de gloire à la réflexion critique. Voir et penser. Observer. A travers la peinture des autres et la réflexion d'un maître, Une visite au Louvre est aussi une approche du cinéma même des deux réalisateurs. »
Aden
« Le Rut du printemps, Combat de cerfs choisi par les Straub illustre certes à merveille l'églogue de Courbet, il présente aussi l'avantage d'annoncer la conclusion pastorale du film. Une nouvelle analogie surgit alors : Straub serait au cinéma ce que Cézanne était à la peinture. »
Hervé Gauville, Libération
«Tout au long d'une visite sélective, une voix off égrène les avis et pensées d'un esthète radical. Que l'on pourrait schématiser. Non aux primitifs, oui à Véronèse et au Tintoret. Non à David et à Ingres, oui à Delacroix et à Courbet. Scandale du peintre de voir L'Enterrement à Ornans confiné à l'ombre, « en prison dans cette cave ». Tout cela est bien sûr précisé, argumenté, creusé. C'est un jeu de miroir entre les tableaux et les mots qui les éclairent. Tout en angles vifs et subjectivité : positions sur mon art. Effacés, les Straub n'en sont ici que plus grands. »
François Gorin, Télérama
« (...) Comme dans tous leurs films, mais de manière, encore plus explicite ici, ils œuvrent à augmenter, à dilater, à affiner la perception de leurs spectateurs (...).»
Jean-Charles Fitoussi
« Derrière la fascination pour le texte de Cézanne, pour sa quête d'une émotion qui ne s'obtiendrait qu'en approchant au plus près les choses, s'affirme aussi l'éternelle recherche des cinéastes : l'absence absolue de toute complaisance, la véhémence, une forme de radicalité productive et critique. Cette histoire subjective des formes est aussi une histoire du cinéma. »
Jean-François Rauger, Le Monde
« Une série de plans fixes sur quelques tableaux exposés au Louvre, un texte vibrant attribué à Cézanne. D'une simplicité élémentaire, Une visite au Louvre (...) est un chant ardent dédié à l'art et à l'esprit critique. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
« Straub et Huillet ajoutent un édifice à la question décisive des rapports entre une parole qui s'envole et un regard qui creuse. »
Antoine Thirion, Les Cahiers du Cinéma
« Visite pédagogique ? Mais aussi hymne à la beauté et chant de gloire à la réflexion critique. Voir et penser. Observer. A travers la peinture des autres et la réflexion d'un maître, Une visite au Louvre est aussi une approche du cinéma même des deux réalisateurs. »
Aden
« Le Rut du printemps, Combat de cerfs choisi par les Straub illustre certes à merveille l'églogue de Courbet, il présente aussi l'avantage d'annoncer la conclusion pastorale du film. Une nouvelle analogie surgit alors : Straub serait au cinéma ce que Cézanne était à la peinture. »
Hervé Gauville, Libération
«Tout au long d'une visite sélective, une voix off égrène les avis et pensées d'un esthète radical. Que l'on pourrait schématiser. Non aux primitifs, oui à Véronèse et au Tintoret. Non à David et à Ingres, oui à Delacroix et à Courbet. Scandale du peintre de voir L'Enterrement à Ornans confiné à l'ombre, « en prison dans cette cave ». Tout cela est bien sûr précisé, argumenté, creusé. C'est un jeu de miroir entre les tableaux et les mots qui les éclairent. Tout en angles vifs et subjectivité : positions sur mon art. Effacés, les Straub n'en sont ici que plus grands. »
François Gorin, Télérama
« (...) Comme dans tous leurs films, mais de manière, encore plus explicite ici, ils œuvrent à augmenter, à dilater, à affiner la perception de leurs spectateurs (...).»
Jean-Charles Fitoussi
SEANCE UNIQUE
Dimanche 14 décembre à 21h