LE MEILLEUR DE LA QUINZAINE DES RÉALISATEURS • SEPTEMBRE 2013
Inde, 2013, 2h08
avec Ronit Roy, Vipin Sharma
AVANT-PREMIÈRE
avec Ronit Roy, Vipin Sharma
AVANT-PREMIÈRE
Rahul et Shalini, les parents de Kali, 10 ans, sont divorcés. La fillette vit désormais avec sa mère et son beau-père, Shoumik, responsable d’une brigade de la police de Mumbai. Un samedi, alors que Kali passe la journée avec son père Rahul, elle disparaît...
"Figure d'un cinéma indépendant émergent, le cinéaste a l'ambition de regarder son pays en face, et de le montrer tel qu'il est. En l'occurence, moche. Très moche. Au fil d'une intrigue arachnéenne, Ugly le bien nommé lève le voile sur la laideur morale d'une société vérolée par le vice.
(...) Plus le récit avance, plus on navigue à vue dans cette cité tentaculaire pleine de chausses-trappes et de coupe-gorges. Anurag Kashyap brouille les pistes, d'impasses en faux-semblants. Il joue avec nos nerfs, comme dans cette séquence interminable, aussi crispante que burlesque, où le père de la fillette, venu signaler l'enlèvement de sa fille, doit supporter les digressions ironiques de flics sadiques et tout puissants. Et si les différents fils narratifs s'enchevêtrent parfois de façon un peu artificielle, la pression demeure. Pesante, insupportable. Surprenant jusqu'au bout, ce portrait au vitriol de l'Inde contemporaine a l'effet détonant du souffre dans l'eau de rose."
Mathilde Blottière , Télérama
"Figure d'un cinéma indépendant émergent, le cinéaste a l'ambition de regarder son pays en face, et de le montrer tel qu'il est. En l'occurence, moche. Très moche. Au fil d'une intrigue arachnéenne, Ugly le bien nommé lève le voile sur la laideur morale d'une société vérolée par le vice.
(...) Plus le récit avance, plus on navigue à vue dans cette cité tentaculaire pleine de chausses-trappes et de coupe-gorges. Anurag Kashyap brouille les pistes, d'impasses en faux-semblants. Il joue avec nos nerfs, comme dans cette séquence interminable, aussi crispante que burlesque, où le père de la fillette, venu signaler l'enlèvement de sa fille, doit supporter les digressions ironiques de flics sadiques et tout puissants. Et si les différents fils narratifs s'enchevêtrent parfois de façon un peu artificielle, la pression demeure. Pesante, insupportable. Surprenant jusqu'au bout, ce portrait au vitriol de l'Inde contemporaine a l'effet détonant du souffre dans l'eau de rose."
Mathilde Blottière , Télérama
Séance unique
Vendredi 20 septembre 2013 à 20h30