DU MUSÉE D'ARTS AU CINÉMATOGRAPHE • MARS - AVRIL 2018
France, 1984, 1h30
avec Sabine Azéma, Louis Ducreux, Michel Aumont
avec Sabine Azéma, Louis Ducreux, Michel Aumont
Adaptation d’un roman de Pierre Bost, Un dimanche à la campagne est un projet par défaut de Tavernier alors qu’il n’arrivait pas à financer La Sœur perdue, mais où se lisent néanmoins ses thématiques privilégiées. Bertrand Tavernier y brosse le portrait d’un père, en l’occurrence un peintre vieillissant, vivant seul avec sa gouvernante, et auquel rendent visite un fils confit en dévotion filiale, mais malaimé, et une fille qui s’oppose à son frère en tous points. Sensations délicieuses ou instants poignants, gaieté de façade et non-dits, heurts entre anticonformisme et bienséance, cette élégie d’une très grande délicatesse est aussi un portrait de peintre, une réflexion sur la modestie dans l’art et un éloge discret des impressionnistes.
en écho à : La table au soleil, Henri Le Sidaner (huile sur toile, 1911)
Cette œuvre intimiste met en scène la maison du peintre à Gerberoy, dans l’Oise. Résidence principale de la famille les mois d’été, elle est le sujet de prédilection de ses peintures à partir de 1901. Quelques objets évoquant la fin d’un repas sont disposés sur une table mais aucun personnage ne peuple ce décor, mystérieusement déserté. La lumière de l’après-midi, sous le couvert des arbres, trouve son expression par la juxtaposition de touches colorées délicates. > exposé dans le Palais, salle 18
Cette œuvre intimiste met en scène la maison du peintre à Gerberoy, dans l’Oise. Résidence principale de la famille les mois d’été, elle est le sujet de prédilection de ses peintures à partir de 1901. Quelques objets évoquant la fin d’un repas sont disposés sur une table mais aucun personnage ne peuple ce décor, mystérieusement déserté. La lumière de l’après-midi, sous le couvert des arbres, trouve son expression par la juxtaposition de touches colorées délicates. > exposé dans le Palais, salle 18