Japon, 1954, 1h24, VOSTF
avec Kinuyo Tanaka, Tomoemon Otani, Yoshiko Kuga
NUM, version restauréei[
avec Kinuyo Tanaka, Tomoemon Otani, Yoshiko Kuga
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
L’Association de la Cause Freudienne propose une projection suivie d’un débat, afin de s’enseigner des trouvailles des cinéastes à travers le prisme de l’orientation lacanienne. Que nous révèle le film sur la condition humaine, le malaise dans la civilisation, le couple, le désir, l’amour, la féminité, etc. ? Autant de thèmes abordés – où se croisent cinéma et psychanalyse – qui permettront aux spectateurs et spectatrices de révéler et susciter des questions et des réflexions qui les traversent.
Une femme... non pas la, ni les, ni des... Une jeune femme qui revient éperdue chez sa mère dont elle a honte. Cette dernière tient en effet un établissement où se rejoue, de façon tout autant raffinée et traditionnelle que bouffonne et pitoyable, la comédie du sexe. Mizoguchi filme avec tendresse cette jeune femme qui va supporter d’être aux prises avec la haine, l’ignorance et l’amour jusqu’à découvrir qu’elle peut oser son désir. L'actrice Yoshiko Kuga incarne superbement cette transformation qui permet au personnage de se détacher du poids maternel et de la contrebande masculine. Le cinéma japonais dans la splendeur de son classicisme.
Une femme... non pas la, ni les, ni des... Une jeune femme qui revient éperdue chez sa mère dont elle a honte. Cette dernière tient en effet un établissement où se rejoue, de façon tout autant raffinée et traditionnelle que bouffonne et pitoyable, la comédie du sexe. Mizoguchi filme avec tendresse cette jeune femme qui va supporter d’être aux prises avec la haine, l’ignorance et l’amour jusqu’à découvrir qu’elle peut oser son désir. L'actrice Yoshiko Kuga incarne superbement cette transformation qui permet au personnage de se détacher du poids maternel et de la contrebande masculine. Le cinéma japonais dans la splendeur de son classicisme.
Séance unique
- - mercredi 26/03 20:45 > séance suivie d'une discussion animée par une enseignante de cinéma et une psychanalyste (membre de l’École de la Cause Freudienne)