RÉTROSPECTIVE CLAIRE DENIS • OCTOBRE 2011
France, 2004, 1h24, documentaire
Claire Denis a suivi Mathilde Monnier et a filmé, en plusieurs étapes, la danse en élaboration, le corps, le plaisir du travail, tous les jours, et la pensée qui sous-tend ce travail. À partir de situations où, ensemble, elles ont eu envie de se retrouver, Claire Denis déroule son propre cheminement intérieur autour de la danse.
"Des mains graciles qui divisent l’air, le mesurent, le constellent de gestes, de figures et de messages, jusqu’à ce que le corps ait imprimé dans l’espace sa mémoire invisible...
...c’est ainsi que Mathilde Monnier, directrice du Centre Chorégraphique de Montpellier décrit son métier de danseuse. Les films de Claire Denis, par exemple Beau Travail, où elle confère une dimension poétique à la dure vie dans une compagnie de légion étrangère en Afrique du Nord, ont pour leur part la réputation d’être très chorégraphiques.
La réalisatrice et la chorégraphe se sont rencontrées lors d’une projection de leurs films à un festival de danse à Montpellier, ce qui déboucha sur une collaboration intense et intime. Denis a suivi les répétitions d’une nouvelle chorégraphie de Mathilde Monnier avec, tout d’abord, une caméra Super 8, pour ne pas trop effrayer cette danseuse repliée sur elle-même, puis, avec la caméra 16 mm de sa cadreuse de longue date, Agnès Godard. Son mode de travail ressemble très peu à celui d’un spectacle de danse conventionnel ; avec des DJs, des illustrateurs sonores, des décorateurs-scénographes, des costumiers, elle suit un mode de travail, qui ne semble chaotique qu’au premier abord, et crée son univers de danse peuplé de corps qui s’ouvrent, s’épanouissent et se referment sur eux-mêmes et s’effondrent tout aussi rapidement."
Martin Rosefeldt
Film précédé de Nice very Nice de Claire Denis • France, 1995, 10 min
Un homme erre au milieu du carnaval de Nice et tue une personne... Le film suggère un climat de violence sous-jacent qui s'oppose à la décontraction apparente de la ville.
"Des mains graciles qui divisent l’air, le mesurent, le constellent de gestes, de figures et de messages, jusqu’à ce que le corps ait imprimé dans l’espace sa mémoire invisible...
...c’est ainsi que Mathilde Monnier, directrice du Centre Chorégraphique de Montpellier décrit son métier de danseuse. Les films de Claire Denis, par exemple Beau Travail, où elle confère une dimension poétique à la dure vie dans une compagnie de légion étrangère en Afrique du Nord, ont pour leur part la réputation d’être très chorégraphiques.
La réalisatrice et la chorégraphe se sont rencontrées lors d’une projection de leurs films à un festival de danse à Montpellier, ce qui déboucha sur une collaboration intense et intime. Denis a suivi les répétitions d’une nouvelle chorégraphie de Mathilde Monnier avec, tout d’abord, une caméra Super 8, pour ne pas trop effrayer cette danseuse repliée sur elle-même, puis, avec la caméra 16 mm de sa cadreuse de longue date, Agnès Godard. Son mode de travail ressemble très peu à celui d’un spectacle de danse conventionnel ; avec des DJs, des illustrateurs sonores, des décorateurs-scénographes, des costumiers, elle suit un mode de travail, qui ne semble chaotique qu’au premier abord, et crée son univers de danse peuplé de corps qui s’ouvrent, s’épanouissent et se referment sur eux-mêmes et s’effondrent tout aussi rapidement."
Martin Rosefeldt
Film précédé de Nice very Nice de Claire Denis • France, 1995, 10 min
Un homme erre au milieu du carnaval de Nice et tue une personne... Le film suggère un climat de violence sous-jacent qui s'oppose à la décontraction apparente de la ville.
Séances
mercredi 5 octobre à 18:30
jeudi 6 octobre à 20:30
jeudi 6 octobre à 20:30