CYCLE JOHAN VAN DER KEUKEN - FÉVRIER 2017
Pays-Bas,1981, 2h23, VOSTF, documentaire
30 avril 1980 - Amsterdam. Le jour de la fête du couronnement, l’occupation d’un immeuble par des squatters provoque une confrontation avec la police. Puis le film part vers le sud. Paris, la Drôme, les Alpes, Rome, la Calabre, le Caire jusqu’en Haute-Egypte. “C’est une histoire de l’émigration intérieure et extérieure, une suite de regards sur le courage de vivre. C’est l’obsession des lieux où, sans cesse, des gens projettent leur vie dans la vie des autres gens. C’est mon voyage à travers 1980." Johan van der Keuken
"Vers le Sud fait la preuve que la vraie question, pour un documentariste, est moins « que filmer ? » que « comment filmer ? ». Un véritable cinéaste n’a nullement besoin de choisir une figure qui soit a priori, avant filmage, une figure significative ou exemplaire. Dès lors qu’elle a été élue par le cinéaste et filmée « jusqu’au bout », dans sa singularité, toute figure devient significative et exemplaire. C’est une question de confiance dans le cinéma et dans le fait même du filmage. Et, à notre connaissance, il est peu de films, de documentariste ou pas, qui manifestent une telle confiance dans les capacités propres du cinéma, au détriment de tous les a priori idéologiques ou politiques qui pourraient préexister au filmage, à la difficile rencontre avec le réel." Alain Bergala, Le Monde diplomatique.
"Vers le Sud fait la preuve que la vraie question, pour un documentariste, est moins « que filmer ? » que « comment filmer ? ». Un véritable cinéaste n’a nullement besoin de choisir une figure qui soit a priori, avant filmage, une figure significative ou exemplaire. Dès lors qu’elle a été élue par le cinéaste et filmée « jusqu’au bout », dans sa singularité, toute figure devient significative et exemplaire. C’est une question de confiance dans le cinéma et dans le fait même du filmage. Et, à notre connaissance, il est peu de films, de documentariste ou pas, qui manifestent une telle confiance dans les capacités propres du cinéma, au détriment de tous les a priori idéologiques ou politiques qui pourraient préexister au filmage, à la difficile rencontre avec le réel." Alain Bergala, Le Monde diplomatique.
Séance unique
vendredi 10/02 20:30