FOLIES - JANVIER-FÉVRIER 2017
Italie, 2009, 1h58, VOSTF
avec Giovanna Mezzogiorno, Filippo Timi, Fausto Russo Alesi
avec Giovanna Mezzogiorno, Filippo Timi, Fausto Russo Alesi
En 1914, à Milan, une jeune femme tombe éperdument amoureuse d’un fougueux socialiste révolutionnaire, Benito Mussolini. La guerre arrive, il change, pas elle… En exhumant un épisode peu connu de la vie du jeune Mussolini, Bellochio reconstitue une époque avec minutie et sobriété. Il choisit le point de vue de la victime mais il réussit à intégrer peu à peu la fiction à la réalité historique grâce à une remarquable utilisation d’images d’archives et à un montage à la fois fluide et rythmé. En ressort un portrait saisissant d’une femme au destin broyé par la raison d’État. Certains plans restent longtemps dans les mémoires, comme cette immense grille où s’accrochent les "malades". Un film rare sur l’alliance de la politique et de la psychiatrie.
"Depuis quand n'avait-on reçu de plein fouet un film d'une telle complexité, à la théâtralité exacerbée, au symbolisme de tous les instants ? Quel autre cinéaste septuagénaire serait-il capable de renouveler son art au point de signer une oeuvre de cette ambition, semblant renouer avec les vieilles utopies passées, du temps où le cinéma était la « synthèse de tous les arts » - opéra, mélodrame, peinture et théâtre d'ombres ? Beaucoup des meilleurs films d'aujourd'hui sont, économie oblige, des oeuvres d'apparence modeste, qui cèlent maîtrise et richesse au coeur de « petites musiques ». Vincere, de Marco Bellocchio, est un torrent, un monstre de fiction qui brasse tableau du fascisme, histoire du XXe siècle et réflexion sur la folie." Aurélien Ferencz, Télérama
"Depuis quand n'avait-on reçu de plein fouet un film d'une telle complexité, à la théâtralité exacerbée, au symbolisme de tous les instants ? Quel autre cinéaste septuagénaire serait-il capable de renouveler son art au point de signer une oeuvre de cette ambition, semblant renouer avec les vieilles utopies passées, du temps où le cinéma était la « synthèse de tous les arts » - opéra, mélodrame, peinture et théâtre d'ombres ? Beaucoup des meilleurs films d'aujourd'hui sont, économie oblige, des oeuvres d'apparence modeste, qui cèlent maîtrise et richesse au coeur de « petites musiques ». Vincere, de Marco Bellocchio, est un torrent, un monstre de fiction qui brasse tableau du fascisme, histoire du XXe siècle et réflexion sur la folie." Aurélien Ferencz, Télérama
Séances
jeudi 02/ 02 21:00 - - dimanche 05/02 21:00 - - samedi 11/02 14:45