PROGRAMMATION MAI 2008
USA, 1972, 1h47, VOSTF
Avec Isaac Hayes, Albert King, Rufus Thomas, The Staple Singers, The Bar-Kays, Booker T., The MG’s, Jesse Jackson
Avec Isaac Hayes, Albert King, Rufus Thomas, The Staple Singers, The Bar-Kays, Booker T., The MG’s, Jesse Jackson
Il y a 40 ans, le 11 Août 1965 à Watts, dans le ghetto noir de Los Angeles, des émeutes éclatent qui mettent en lumière les conditions de vie misérables des noirs aux USA. 7 ans plus tard, le dimanche 20 août 1972, en commémoration de cette date cruciale dans l'histoire de la communauté noire est organisé au cœur du ghetto le concert WattStax. Évènement musical majeure, il est qualifié comme le Woodstock noir, concert d'anthologie donné au Watts Stadium de Los Angeles à la mémoire des émeutes noires de 1965 avec Isaac Hayes, Albert Kint, the Barkays, Little Milton, Rufus Thomas.
« Film musical, Wattstax est aussi, et peut-être surtout, un acte militant, sans qu'aucun commentaire ne vienne influencer le spectateur. (…) Au-delà de ce balancement quotidien/concert, Wattstax fait surgir des moments de jeu cinématographique. Un discours du révérend Jesse Jackson ("I am somebody", je suis quelqu'un) pourrait se trouver dans les grandes scènes de messages humanistes de films de Frank Capra ou John Ford. »
Sylvain Siclier, « ”Wattstax” : en souvenir des émeutes de Watts », Le Monde, le 1er juin 2005.
« Wattstax n’est pas exactement une reprise, en ce sens que la version qui arrive sur nos écrans aujourd’hui est plus longue que celle sortie initialement en 1973, qui pour un problème de droits ne comportait pas les morceaux Theme from Shaft et Soulsville interprétés par Isaac Hayes. 35 ans plus tard, ces morceaux mythiques, qui n’ont pas pris une ride, à l’instar des disques du label Stax, paradoxalement intemporels et à la fois profondément ancrés dans leur époque, ont enfin été remontés à l’ensemble, rendant au film de Mel Stuart le somptueux finale qu’il méritait et dont il a longtemps été injustement privé. »
Xavier Collet, « Wattstax », http://www.critikat.com, le 17 octobre 2007.
« Loin du simple film-concert, ce témoignage culturel est devenu un manifeste culturel afro-américain qui paraît presque prophétique aux vues des multiples faits divers et autres affaires Rodney King apparues depuis. »
V McKey, Score, 2005.
« Un festival de danse, de rythme, de sape et de style. Mais WattStax est plus qu'un film de concert, le réalisateur Mel Stuart s'est aventuré dans les rues, les cabarets, les bistrots et les coiffeurs du ghetto et a interrogé les habitants. Il dresse un portrait fascinant sur les relations humaines et amoureuses entre les hommes et les femmes afro- américains. »
www.africultures.com
« Film musical, Wattstax est aussi, et peut-être surtout, un acte militant, sans qu'aucun commentaire ne vienne influencer le spectateur. (…) Au-delà de ce balancement quotidien/concert, Wattstax fait surgir des moments de jeu cinématographique. Un discours du révérend Jesse Jackson ("I am somebody", je suis quelqu'un) pourrait se trouver dans les grandes scènes de messages humanistes de films de Frank Capra ou John Ford. »
Sylvain Siclier, « ”Wattstax” : en souvenir des émeutes de Watts », Le Monde, le 1er juin 2005.
« Wattstax n’est pas exactement une reprise, en ce sens que la version qui arrive sur nos écrans aujourd’hui est plus longue que celle sortie initialement en 1973, qui pour un problème de droits ne comportait pas les morceaux Theme from Shaft et Soulsville interprétés par Isaac Hayes. 35 ans plus tard, ces morceaux mythiques, qui n’ont pas pris une ride, à l’instar des disques du label Stax, paradoxalement intemporels et à la fois profondément ancrés dans leur époque, ont enfin été remontés à l’ensemble, rendant au film de Mel Stuart le somptueux finale qu’il méritait et dont il a longtemps été injustement privé. »
Xavier Collet, « Wattstax », http://www.critikat.com, le 17 octobre 2007.
« Loin du simple film-concert, ce témoignage culturel est devenu un manifeste culturel afro-américain qui paraît presque prophétique aux vues des multiples faits divers et autres affaires Rodney King apparues depuis. »
V McKey, Score, 2005.
« Un festival de danse, de rythme, de sape et de style. Mais WattStax est plus qu'un film de concert, le réalisateur Mel Stuart s'est aventuré dans les rues, les cabarets, les bistrots et les coiffeurs du ghetto et a interrogé les habitants. Il dresse un portrait fascinant sur les relations humaines et amoureuses entre les hommes et les femmes afro- américains. »
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SEANCES
Lundi 19 mai à 21h
Jeudi 22 mai à 21h
Vendredi 23 mai à 20h
Jeudi 22 mai à 21h
Vendredi 23 mai à 20h
