Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

Archives 2001-2011

WINNIPEG MON AMOUR (MY WINNIPEG)


de Guy Maddin



PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2009

Canada, 2007, 1h19, VOSTF
Avec Ann Savage, Louis Negin, Darcy Fehr, Amy Stewart

WINNIPEG MON AMOUR (MY WINNIPEG)
Winnipeg mon amour est un hommage doux-amer à la ville natale de Guy Maddin au Canada. Ville des superlatifs, selon le réalisateur : la plus froide au monde, le plus petit parc du monde, la ville des somnambules, des magnétiseurs et des séances de spiritisme, une ville somnolente, habitée par les esprits. C’est ainsi que la décrit à la première personne le narrateur, en la regardant défiler derrière la fenêtre d’un train. Plongeant son regard dans le paysage délavé, il repense à son enfance, à l’histoire et à la topographie de sa ville.

« La beauté de Winnipeg mon amour ne tient pas seulement à l’apport documentaire, mais à l’adéquation parfaite entre le commentaire, poème d’une rare puissance rythmique, et les images, hantées, ressassées musicalement. Par la même occasion, Maddin s’affirme comme l’un des plus grands monteurs actuels. Plus que jamais, on trouve des correspondances entre son style visuel et narratif et celui d’Orson Welles, autre grand mystificateur. D’une certaine manière, Winnipeg mon amour descend en droite ligne de Citizen Kane... »
Vincent Ostria, Les Inrockuptibles

« A la fois fétichiste, baroque, étouffante, sensuelle et moribonde, cette entreprise de réminiscence cinéphage jette un éclairage troublant mais révélateur sur la singulière filmographie de cet auteur hors norme. »
Positif

« Qui diable ignore encore où se situe Winnipeg ? Pour être capable de placer la capitale du Manitoba sur une carte du Canada, il est devenu inutile d'être un expert en hockey sur glace. Il suffit d'avoir été confronté au surréalisme poétique de Guy Maddin (prononcez « gaille médine »). Fils spirituel de Tod Browning et Gustave Moreau, le forain excentrique bricole, depuis vingt ans et par moins quarante, des contes expérimentaux et rétro presque toujours muets et en noir et blanc. Le dernier en date est une commande de la télévision canadienne et une ode à sa ville natale. Guy Maddin y égrène en voix off ses souvenirs d'enfance sur fond d'images d'archives municipales et de scènes reconstituées. Dans le rôle de sa mère, la délicieuse Ann Savage, la femme fatale de Détour, d'Edgar G. Ulmer, affiche une étonnante espièglerie. Ses apparitions donnent à ce film-madeleine encore plus de saveur. »
Jérémie Couston, Les Inrockuptibles

SEANCES

Jeudi 3 décembre à 18h30
Dimanche 6 décembre à 18h30
Mardi 8 décembre à 20h30
Samedi 12 décembre à 15h
Dimanche 13 décembre à 21h

SORTIE NATIONALE