Arabie saoudite, 2013, 1h37, VOSTF
Collège au Cinéma 2015/16 – 1er trimestre – 6è/5è
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Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles. Wadjda se voit donc refuser par sa mère la somme nécessaire à cet achat. Déterminée à trouver l’argent par ses propres moyens, Wadjda décide alors de participer au concours de récitation coranique organisé par son école, avec pour la gagnante, la somme tant désirée.
« La puissance de ce film provient de sa simplicité visuelle et narrative. Le grand cinéma italien des années 40-50 ressemblait à cela »8. Haifaa Al-Mansour elle-même évoque lors de divers entretiens le néo-réalisme. Elle l’entend dans le sens de représenter une tranche de vie de ce qu’est l’Arabie saoudite de nos jours : « Topographiquement, sociologiquement, Wadjda est très précis, bourré d’informations pour nous qui n’avons jamais posé le pied au royaume des Saoud »9. Aussi, le tournage dans Riyad en décors naturels inondés de lumière, ou le cadrage qui exhorte le regard à se promener dans l’espace appuient ce trait esthétique. « Je sais ce que je veux dire et je trouve le moyen le plus direct pour le dire » disait Rossellini, un des maîtres du néo-réalisme, rappelant le souhait d’Haifaa de donner un visage humain à ce récit. En outre, l’héroïne se place dans le droit fil de l’enfant volontaire et têtu du Voleur de bicyclette (1948) de Vittorio De Sica. »
Marie-Anne Lieb – Extrait du Dossier enseignant Collège au Cinéma sur Wadjda.
« La puissance de ce film provient de sa simplicité visuelle et narrative. Le grand cinéma italien des années 40-50 ressemblait à cela »8. Haifaa Al-Mansour elle-même évoque lors de divers entretiens le néo-réalisme. Elle l’entend dans le sens de représenter une tranche de vie de ce qu’est l’Arabie saoudite de nos jours : « Topographiquement, sociologiquement, Wadjda est très précis, bourré d’informations pour nous qui n’avons jamais posé le pied au royaume des Saoud »9. Aussi, le tournage dans Riyad en décors naturels inondés de lumière, ou le cadrage qui exhorte le regard à se promener dans l’espace appuient ce trait esthétique. « Je sais ce que je veux dire et je trouve le moyen le plus direct pour le dire » disait Rossellini, un des maîtres du néo-réalisme, rappelant le souhait d’Haifaa de donner un visage humain à ce récit. En outre, l’héroïne se place dans le droit fil de l’enfant volontaire et têtu du Voleur de bicyclette (1948) de Vittorio De Sica. »
Marie-Anne Lieb – Extrait du Dossier enseignant Collège au Cinéma sur Wadjda.
SÉANCES PUBLIQUES
En tant qu'enseignant-e inscrit-e au dispositif Collège au Cinéma, vous pouvez accéder gratuitement à ces séances.
LE LOROUX BOTTEREAU - Ciné Loroux - lun 21/09 20:30
MACHECOUL - Cinémachecoul - lun 7/09 20:45
NANTES - Cinéma Bonne Garde - dim 6/09 14:30
NANTES - Le Cinématographe - mer 9/09 14:30
REZÉ - Cinéma Saint Paul - mer 23/09 14:30
ST HERBLAIN - Cinéma Lutétia - mar 22/09 20:30
ST NAZAIRE - Salle Jacques Tati - mar 29/09 19:00
STE MARIE SUR MER - Cinéma Saint Joseph - lun 7/09 21:00
LE LOROUX BOTTEREAU - Ciné Loroux - lun 21/09 20:30
MACHECOUL - Cinémachecoul - lun 7/09 20:45
NANTES - Cinéma Bonne Garde - dim 6/09 14:30
NANTES - Le Cinématographe - mer 9/09 14:30
REZÉ - Cinéma Saint Paul - mer 23/09 14:30
ST HERBLAIN - Cinéma Lutétia - mar 22/09 20:30
ST NAZAIRE - Salle Jacques Tati - mar 29/09 19:00
STE MARIE SUR MER - Cinéma Saint Joseph - lun 7/09 21:00