LE CINEMA DES ENFANTS • SEPTEMBRE 2015
Arabie saoudite, 2013, 1h37, VOSTF
avec Waad Mohammed, Reem Abdullah, Abdulirahman Al Gohani
À partir de 8 ans
avec Waad Mohammed, Reem Abdullah, Abdulirahman Al Gohani
À partir de 8 ans
Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah.
"Topographiquement, sociologiquement, Wadjda est très précis, bourré d’informations pour nous qui n’avons jamais posé le pied au royaume des Saoud, et Al-Mansour ne faiblit pas pour capter notre attention. Les acteurs et actrices sont au diapason, emmenés par la petite Waad Mohammed, irrésistible de malice, héroïne de poche qui écoute du rock et brave tous les pouvoirs.
Wadjda est le tout premier film saoudien de l’histoire. Son auteur n’est pas un Saoudien mais une Saoudienne, ce qui en redouble la singularité et la puissance séditieuse.
Mais le plus important, c’est que Wadjda est un excellent film. Pour l’Arabie Saoudite, mais plus encore pour la cause féminine et pour le cinéma, ce coup d’essai est un coup de maître."
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
"Wadjda montre l'intimité du foyer, le mélange entre les vestiges d'une vie dont on ne veut pas s'avouer qu'elle a disparu à jamais et la normalité moderne (télévision, consommation). Et, si l'existence même du film, sa réussite et le plaisir qu'il procure sont un sujet d'optimisme, Haifaa Al-Mansour mène son récit jusqu'au bout. Sa conclusion rappelle que l'optimisme est pour l'instant réservé aux observateurs, interdit aux femmes ou aux petites filles qui n'ont pas d'autre perspective que de passer le reste de leur existence dans ce royaume qui produit quelque 10 millions de barils de pétrole par jour et un film par siècle."
Thomas Sotinel, Le Monde
"Topographiquement, sociologiquement, Wadjda est très précis, bourré d’informations pour nous qui n’avons jamais posé le pied au royaume des Saoud, et Al-Mansour ne faiblit pas pour capter notre attention. Les acteurs et actrices sont au diapason, emmenés par la petite Waad Mohammed, irrésistible de malice, héroïne de poche qui écoute du rock et brave tous les pouvoirs.
Wadjda est le tout premier film saoudien de l’histoire. Son auteur n’est pas un Saoudien mais une Saoudienne, ce qui en redouble la singularité et la puissance séditieuse.
Mais le plus important, c’est que Wadjda est un excellent film. Pour l’Arabie Saoudite, mais plus encore pour la cause féminine et pour le cinéma, ce coup d’essai est un coup de maître."
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
"Wadjda montre l'intimité du foyer, le mélange entre les vestiges d'une vie dont on ne veut pas s'avouer qu'elle a disparu à jamais et la normalité moderne (télévision, consommation). Et, si l'existence même du film, sa réussite et le plaisir qu'il procure sont un sujet d'optimisme, Haifaa Al-Mansour mène son récit jusqu'au bout. Sa conclusion rappelle que l'optimisme est pour l'instant réservé aux observateurs, interdit aux femmes ou aux petites filles qui n'ont pas d'autre perspective que de passer le reste de leur existence dans ce royaume qui produit quelque 10 millions de barils de pétrole par jour et un film par siècle."
Thomas Sotinel, Le Monde
Séance
Mercredi 9/09 14:30