L'ÉVÉNEMENT WISEMAN • DE SEPTEMBRE 2024 À JUILLET 2025
USA, 1975, 2h47, VOSTF • documentaire
NUM, version restaurée
NUM, version restaurée
Cette chronique d’une journée dans un centre d’aide sociale de la ville de New York est peut-être le film le plus célèbre du réalisateur. "J’ai abordé ce neuvième film avec l’expérience des précédents, c’est sans doute ce qui peut expliquer son ampleur ; la profondeur du drame qui se joue dans cette institution justifie, je l’espère, les trois heures du film. Je pense que j’avais beaucoup appris de la vie, et cette expérience voulait que j’essaie d’aller plus loin dans l’explication du rapport des gens entre eux… Et des gens face à la misère des institutions américaines. Avec Titicut Follies j’avais entamé le parcours de mon éducation d’adulte, et maintenant, avec Welfare, je viens de faire le film d’un homme qui achève le premier cycle de son éducation." - Frederick Wiseman, "L'Œuvre de Frederick Wiseman, vol. 1" (Blaq Out)
"Épopée tragicomique ou purgatoire sans issue, Welfare raconte une autre histoire de l’Amérique, celle des déclassés. Marginaux, toxicomanes, mères célibataires, vétérans de guerre, vieillards mutiques et éclopés en tout genre s’y succèdent pour tenir la chronique de cette histoire de la violence. (…) Comme des acteurs qui entrent en scène, les personnages de Welfare arrivent au guichet de l’assistance sociale pour raconter l’expérience du malheur. Leurs extraordinaires tirades qui n’attendent plus de réponse déroutent l’usage du langage vers un désespoir lucide. Dans ce théâtre de l’absurde, le problème n’est plus la signification du langage, mais l’épuisement du réel. Il faudra continuer à parler, même quand il n’y aura plus personne pour écouter." - Alice Leroy, Cahiers du cinéma
"Épopée tragicomique ou purgatoire sans issue, Welfare raconte une autre histoire de l’Amérique, celle des déclassés. Marginaux, toxicomanes, mères célibataires, vétérans de guerre, vieillards mutiques et éclopés en tout genre s’y succèdent pour tenir la chronique de cette histoire de la violence. (…) Comme des acteurs qui entrent en scène, les personnages de Welfare arrivent au guichet de l’assistance sociale pour raconter l’expérience du malheur. Leurs extraordinaires tirades qui n’attendent plus de réponse déroutent l’usage du langage vers un désespoir lucide. Dans ce théâtre de l’absurde, le problème n’est plus la signification du langage, mais l’épuisement du réel. Il faudra continuer à parler, même quand il n’y aura plus personne pour écouter." - Alice Leroy, Cahiers du cinéma
Séance unique
- - dimanche 20/10/24 17:00